La promotion du Soja entre dans une nouvelle dynamique. Après les nombreuses péripéties engendrées par la commercialisation du Soja, le gouvernement donne un nouveau coup de pouce. Outre les mesures d’accompagnement, notamment la construction des magasins, l’implantation d’usine de transformation à Glo-djigbé, le gouvernement se lance dans une totale réorganisation du secteur. À cet effet, il ouvre le marché à la commercialisation avec des mesures beaucoup plus favorables. C’est cette dynamique qui motive l’organisation non gouvernementale SOJAGNON où la coordination n’entend pas rester insensible.
Rendre compte aux populations des dernières décisions du gouvernement quant à la promotion du Soja et motiver ceux-ci à accompagner le gouvernement tout en assurant la mise en marché d’une production de qualité et l’amélioration de leur revenu, Patrice SEWADE, coordonnateur de SOJAGNON ONG et son équipe ont initié une série de rencontres avec les acteurs. Ces rencontres visent à contribuer à l’amélioration de la qualité du soja produit et la réussite de la campagne de commercialisation 2023-2024 par le renforcement de capacité des acteurs de la filière sur les bonnes pratiques post-récoltes d’une part et les réformes engagées dans la commercialisation du soja par le Gouvernement d’autre part.
De Matéri à Tanguiéta, Boukombé et Natitingou dans l’Atacora puis Banikoara et Kandi dans l’Alibori, l’exercice a été la même. La coordination de Sojagnon est revenue sur trois aspects. Conformément à la décision du gouvernement, « le commerce du soja grain est libre sur l’ensemble du territoire national ; ainsi les opérations d’achat, de vente, de transport, les prix, les dates de démarrage et de fin des opérations, sont librement fixés par les acteurs », « l’exportation du soja est libre, sans agrément et se fait exclusivement par le port autonome de Cotonou », « la contribution à la recherche et à la promotion agricole CRA perçue du cordon douanier, à la charge exclusive des exportateurs, est désormais fixée à 30 FCFA par kilogramme de soja grain au lieu de 140 FCFA au titre de la campagne écoulée ». Bien déterminé et engagé, le coordonnateur de SOJAGNON ONG, Patrice SEWADE a à travers cet exercice donné une nouvelle motivation aux producteurs et transformateurs. Il faut dire que le rôle de SOJAGNON ONG n’est pas limité à cette rencontre puisque des descentes dans les champs, l’apprentissage des meilleures techniques de productions s’ensuivent.
À la faveur du projet Emploi des Jeunes pour une Amélioration de la Sécurité Alimentaire au Nord Bénin (EJASA-NB) actuellement dans sa phase active, les acteurs sont informés et formés sur les techniques de récolte et d’accès au marché. Ce dernier aspect est renforcé par la récente réforme du gouvernement pour faciliter cet accès au marché. La rencontre avec les acteurs a été une belle occasion pour les informer sur les dispositions pour la commercialisation du soja. Les différentes réformes jusqu’à la dernière décision, le gouvernement, en accord avec les producteurs, fixe le prix plancher. La réforme actuelle a rendu le dispositif de mise en marché à la portée du producteur. Chaque acteur est donc libre de fixer son prix pour l’écoulement de sa production.
Un exercice motivant
Être de vrais transmetteurs du message tout en restant fidèle aux engagements pris aux niveaux de leurs faitières. Le coordonnateur n’est pas passé par autre chemin pour envoyer les acteurs en mission auprès de leurs parents. L’exigence d’importation du soja par le port autonome de Cotonou, selon le coordonnateur, contrairement aux circuits informels, permet de connaître et de mieux tracer les statistiques de production afin de continuer à apporter un soutien sans faille à la filière. Lesdites statistiques permettront une meilleure planification des intrants, semences et les financements de la recherche pour sortir les innovations technologiques. Le coordonnateur dans cette mission a associé les encadreurs en les invitant à travailler dans les cadres de concertations des interprofessions, les groupes de soutien des familles d’acteurs de la filière de manière à pouvoir mobiliser une bonne production, à vendre et pour payer des crédits. Il les invite à travers le dispositif cluster à les sensibiliser de manière à ce qu’ils comprennent qu’ils peuvent livrer leur produit à un agrégateur qui peut être un industriel, un transformateur ou un exportateur. Il doit à cet effet négocier les prix et quantités suivis d’un contrat signé par les deux partis. Il a toutefois précisé que le soja grain de très bonne qualité sera acheté à un meilleur prix, mais le soja de mauvaise qualité ne sera plus accepté sur le marché et portera le discrédit sur le producteur et l’ensemble des agents d’encadrement. Il appelle les producteurs au respect de la période idéale de récolte du soja ; la durée et des conditions adéquates de séchage des gousses ; le respect des bonnes conditions de battage et conditionnement du soja grain puis le respect des bonnes conditions de stockage et conservation.
Une filière qui vient de loin
Patrice SEWADE n’a pas occulté, à chaque étape de cette initiative de soutien et d’accompagnement quant à la décision du gouvernement, de rappeler le parcours de cette filière au Bénin. « À l’origine, entre 2008 et 2009, le soja grain a été la matière première alternative idéale pour la production de l’huile à l’usine de Fludor Bénin. Depuis ce temps, sa culture et son usage ont connu un boom avec la naissance des coopératives communales, des producteurs d’un côté et des transformateurs de l’autre avant de se fédérer en unions nationales ». C’est ce qui a attiré, selon lui, l’attention des autorités qui ont intégré la filière soja dans la politique nationale de développement agricole.
C’est ainsi, le coordonnateur a souligné, qu’il a été ouvert une fenêtre pour la promotion de la filière Soja dans le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) 2006-2015. Le Gouvernement de la Rupture (2016 à ce jour) a, quant à lui, ouvert une porte pour la filière dans le PSDSA et au Programme d’Action du Gouvernement (PAG 1), volet Agriculture 2016-2021. Au PAG 2, le Gouvernement du Président Patrice TALON a ouvert le portail de la filière Soja. Ce portail, c’est la facilité accordée pour la construction des unités modernes de production de fromage de soja (Chabi-Couma, dans la commune de Kouandé, à Kandi, Boukombé, Natitingou) gérées par des femmes ; l’opportunité des usines de trituration dans le plateau de Cana-Bohicon pour la production de l’huile de soja et des tourteaux pour l’industrie avicole ; l’innovation des usines de transformation de soja installées sur le site de la zone industrielle de Glo-Djigbé et la promotion de l’exportation sans agrément du soja de qualité du Bénin par le Port autonome de Cotonou.
Il faut préciser que ces rencontres, soutenues par les autorités, ont connu respectivement à Kandi et à Tanguiéta la présence effective de Donatien MIGAN, Directeur Départemental de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (DDAEP) de l’Alibori, du Point Focal DDAEP/EJASA, et BAPARAPE Abdoulaye représentant le CCeC de Tanguiéta.
Sensibilisation des acteurs de la filière soja dans le département de l’Alibori
Sensibilisation des acteurs de la filière soja dans le département de l’Atacora
Cher(e)s Partenaires,
Alors que nous nous apprêtons à entamer une nouvelle année, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers vous, nos partenaires essentiels, qui jouez un rôle crucial dans la réalisation de la mission de SOJAGNON en faveur du développement durable de la filière soja au Bénin.
Votre soutien continu a été le catalyseur de nos succès au cours de l’année 2023. Ensemble, nous avons semé les graines du progrès et de la prospérité au sein des communautés, faisant de la filière soja une véritable force transformative. Les retombées positives de nos efforts conjugués ont touché non seulement les champs, mais ont également rayonné au cœur des communautés que nous servons.
Grâce à notre collaboration, nous avons renforcé les capacités des acteurs de la filière soja, introduit des pratiques agricoles innovantes dans le but d’accroitre leur revenu et d’améliorer de manière significative l’état nutritionnel des populations. Ensemble, nous avons créé des partenariats stratégiques qui ont facilité l’accès des acteurs aux paquets technologiques et aux marchés.
Nous anticipons avec enthousiasme une année 2024 fructueuse et pleine de promesses. Forts de notre collaboration et de notre engagement mutuel, nous sommes déterminés à bâtir ensemble un avenir où la filière soja continue de prospérer, nourrissant non seulement les communautés, mais aussi l’économie nationale. Nous sommes impatients de poursuivre cette aventure avec vous, en quête d’un impact positif et durable.
L’équipe de SOJAGNON ONG, sous la direction de son coordonnateur national, Patrice Lagnon SEWADE, vous adresse ses meilleurs vœux pour une année 2024 fructueuse et pleine de promesses. Que 2024 vous apporte le succès, l’épanouissement et la réalisation de vos aspirations les plus chères. Que notre collaboration continue d’essaimer des bienfaits durables et que notre engagement mutuel demeure une source d’inspiration pour tous.
Merci pour votre confiance, votre soutien inestimable et meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Ensemble, cultivons un avenir durable, prospère et impactant.
Patrice Lagnon SEWADE
Coordonnateur National SOJAGNON ONG
Du 14 au 16 juin 2023, s’est déroulée au Centre pastoral Monseigneur Nicolas Okioh, dans la commune de Natitingou, la formation des superviseurs et CoTADA (Coach en Techniques agricoles et développement d’affaires) sur les techniques améliorées de production de soja et sur les technologies innovantes de transformation du soja.
L’objectif principal de cette formation est d’améliorer les compétences techniques des superviseurs et des CoTADA des maillons production et transformation de soja en vue de former et d’orienter les jeunes hommes et femmes agripreneurs vers des pratiques agricoles durables, productives et de qualité. Au total, 47 participants dont 04 superviseurs et 43 CoTADA des maillons production et transformation du soja intervenants dans les communes de Banikoara, Kandi, Matéri, Boukoumbé, Tanguiéta et Natitingou ont pris part à l’atelier de formation.
L’atelier a débuté par une cérémonie d’ouverture, au cours de laquelle SEWADE Patrice, coordonnateur de SOJAGNON ONG, après avoir souhaité la bienvenue aux participants ainsi qu’aux consultants, a mis en avant l’importance de cette formation dans la transformation professionnelle et l’autonomisation des jeunes agripreneurs de la troisième cohorte du projet EJASA et intervenants dans la filière soja. À sa suite, SOULEMANA ASSOUMANOU Mouhamadou, Conseiller en Techniques Agricoles, AIC & Infrastructures agricoles, représentant le coordonnateur du projet EJASA à l’atelier, a souligné l’engagement continu de la SNV aux côtés des partenaires d’accompagnement, tels que SOJAGNON ONG, pour soutenir les jeunes agripreneurs et promouvoir des pratiques agricoles durables au nord du Bénin. Il a ensuite encouragé les participants à suivre attentivement les modules de formation afin de pouvoir transmettre efficacement les connaissances acquises aux jeunes agripreneurs.
Les participants ont été encadrés par une équipe de Personnes ressources/ formateurs composée de RADJI Mouyidini, Chef de la Cellule Communale de Banikoara/ATDA pôle 2, PATE BATTA Taofik, Chef de la Cellule Communale de Matéri/ATDA Pôle 3, SEKPE TOGNINOU Abel Sulpice, Spécialiste en transformation agroalimentaire consultant indépendant et madame PEDE Pénélope, Assistante Technique à SOJAGNON. Les différentes sessions ont abordé les meilleures pratiques agricoles pour la culture du soja, les techniques d’évaluation de la production au champ, les notions de base en matière de transformation agroalimentaire, y compris les Bonnes Pratiques d’Hygiène et de Fabrication (BPH/BPF). De plus, les participants ont été formés sur la technologie appropriée de transformation des graines de soja en fromage et sur la production des farines infantiles enrichies au soja. En dehors des aspects techniques développées, les sessions ont également porté sur les méthodes d’animation et de formation des adultes. Ces compétences supplémentaires permettront aux CoTADA de transmettre à bien les connaissances acquises lors de la formation.
Au terme de la formation qui s’est déroulée en deux étapes complémentaires, d’abord une phase théorique suivie d’une phase pratique, les CoTADA & superviseurs ont développé des compétences techniques leur permettant d’offrir un meilleur soutien et encadrement aux jeunes agripreneurs. Ces compétences acquises visent à améliorer la productivité des jeunes agripreneurs et à augmenter leurs revenus. Il convient de rappeler que SOJAGNON accompagne actuellement 1500 jeunes hommes et femmes agripreneurs, opérants dans les maillons production et transformation du soja, au niveau des six communes de mise en œuvre du projet.
SOJAGNON ONG, en qualité de partenaire de mise en œuvre du projet EJASA, reste engagée à soutenir les jeunes hommes et femmes, entrepreneurs agricoles et à promouvoir des pratiques durables. Cet engagement vise à favoriser une agriculture productive et résiliente, tout en contribuant à renforcer la sécurité alimentaire.
© Philémon Ayihonsou
L’Association SOJAGNON du Bénin, dans le cadre de l’exécution du partenariat qui la lie avec l’organisation Néerlandaise de Développement (SNV) pour l’opérationnalisation des activités du projet « Emploi des Jeunes pour l’Amélioration de la Sécurité Alimentaire au Nord Bénin » (EJASA-NB) sous financement de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Bénin, lance le présent avis pour le recrutement de Conseillers en Techniques agricoles et Développement des affaires ayant de bonnes connaissances sur les chaines de valeur production et transformation du soja pour renforcer son équipe de terrain.
I- Lieu de travail
II- Profil des candidat(e)s
Les profils recherchés doivent remplir les critères ci-après :
III- Liste des pièces à fournir :
IV- Soumission :
Les dossiers composés des pièces citées ci-dessous doivent être envoyés en fichier unique et sous format PDF par courriel avec la mention « Dossier_de_recrutement_Nom du candidat » au plus tard le Vendredi 27 Janvier 2023 à l’adresse email : sojagnon@gmail.com avec copie à patrice.sewade@sojagnon-benin.org.
Seuls les candidat(e)s présélectionnés seront contactés. SOJAGNON se réserve le droit de donner suite ou non au présent avis de recrutement.
NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
>>>>>>>>> Téléchargez l’Avis de recrutement <<<<<<<<<<
Frisson Radio : Monsieur SEWADE, la question relative à la mesure prise en conseil des ministres hier (NDLR, Mercredi 22 Décembre 2022) fait objet de quelques appréciations et donc nous avons bien voulu savoir quelle était la position des acteurs comme vous et notamment sur la filière soja.
Coordonnateur SOJAGNON : Je voudrais vous remercier pour l’opportunité que vous nous donnez pour nous exprimer sur le sujet et opiner sur les fondements de cette mesure et ces implications.
D’abord je voudrais remercier le gouvernement et surtout son chef, le Président de la République son Excellence Patrice TALON pour cette attention particulière au secteur agricole et surtout à la filière Soja.
Dans l’histoire du Bénin, vous allez tous constater avec moi que pendant ces cinq dernières années, nous avons connu une certaine préoccupation liée à la volonté de voir émerger les filières agricoles ; l’ensemble des filières agricoles et surtout la filière soja en diversification avec les autres filières. Cela a fait l’objet de plusieurs mesures qui permettent de mieux apprécier cette bonne perception des autorités politiques qui ont en charge la gestion économique et sociale de la cité.
Je voudrais d’abord fait cas de cette mesure prise pour encourager les exportations avec l’accord signé entre les gouvernements béninois et celui chinois et ouvrir le marché du soja vers le monde. Les résultats des exportations ces dernières années ont montré que nous avons fait de bonnes prouesses en termes d’exportation et de positionnement de nos produits de marque sur les marchés internationaux.
Je veux aussi saluer l’attractivité des acteurs, des opérateurs privés qui s’investissent pour la transformation locale du Soja en ces dérivés qui est vraiment encouragée par le gouvernement en place à partir de toute la chaine industrielle en construction à Glodjigbé et l’appui donné par certains projets programmes aux acteurs via le ministère de l’agriculture qui encourage la promotion des chaines de valeur de la filière du soja.
Je voudrais aussi noter que de part cette embellir du marché national, régional et international, et des volumes que nous avons exporté du Bénin vers le monde, il était quand même question de voir comment cette filière peut financer l’économie béninoise à travers les taxes à l’exportation et notamment financer l’encadrement, la recherche agricole, l’approvisionnement des intrants spécifiques du soja et soutenir le développement local.
Et c’est là j’ai compris que le gouvernement a vu juste de plafonner les exportations, tout en priorisant l’approvisionnement en priorité des industries locales et les transformateurs locaux. Il a fixé une taxation pour que les grosses quantités du soja qui sortiraient du Bénin pour le marché international puissent contribuer à financer le développement, à financer les biens et services que les acteurs agricoles doivent utiliser pour leurs productions.
Il se fait que de ces mesures, nous acteurs agricoles producteurs, transformateurs, commerçants, entrepreneurs et exportateurs, étions réunis autour du sujet au niveau du ministère de commerce pour étudier et nous entendre sur le bilan de l’année 2021-2022 et faire des projections sur la campagne présente (2022-2023) puis nous entendre sur le prix minimum auquel le soja grain sera acheté aux producteurs.
Je vous confie que ce sont les acteurs, nous producteurs, transformateurs, commerçants, et acheteurs individuels qui avions discuté et obtenir entre nous un prix que nous avions proposé au gouvernement. Nous avons soumis au gouvernement pour pouvoir l’officialiser (homologuer en conseil des ministres).
Pour rappel, c’est la quatrième fois que nous sommes dans cet exercice pour la filière Soja. D’autres filières étaient bénéficiaires de cette disposition depuis plusieurs années déjà.
Mais pour la première année 2018-2019, nous avions discuté et obtenus entre nous acteurs agricoles, un prix que nous avons soumis au gouvernement : prix plancher de 175 FCFA le kilogramme de Soja grains, et cela avait fait l’objet du lancement officiel pour la première de la campagne de commercialisation du soja grain. Cela c’était passé à Glazoué. Il y a de cela quatre ans !
Pour la campagne 2019-2020, nous avons estimé que le niveau d’investissement dans la production du soja au niveau des producteurs pour avoir un compte d’exploitation un peu élevé, n’as pas été très influencé, et que le même prix de la campagne précédente pouvait être reconduit soit 175 FCFA le kilogramme pour la deuxième campagne.
Pour la troisième campagne 2020-2021, les données ont changées avec la pandémie de la COVID-19, avec la rareté de certains biens et services de productions : la mains d’œuvre et les intrants agricoles, les semences qui étaient rares et qui avaient un prix très élevés ; nous ont amenés à réviser ce prix pour nous entendre sur le prix de 190 FCFA le kilogramme que nous avons aussi soumis au gouvernement pour son appréciation et son homologation en conseil des ministres pour que ça reste un instrument valide et officiel. Prix en dessous duquel aucun producteur ne peut céder le soja.
Cette campagne 2022-2023, nous avons aussi fait le même exercice au sein de la commission et avons retenue de reconduire le prix de l’année dernière comme les paramètres, les situations restent toujours les mêmes. La crise de la COVID-19 avec ces effets qui continus, les prix de cession des intrants et autres, le compte d’exploitation des exploitants agricoles affichait les mêmes contraintes et nous avons ensemble avec les acteurs industriels et exportateurs convenue de reconduire le prix plancher de cession du soja grain à 190 FCFA le kilogramme.
Pour appel l’année dernière quand on a obtenu le prix de190 FCFA le kilogramme, les prix ont augmenté sur le marché et nous avons atteint un maximum de 500 FCFA le kilogramme de soja grains vendu sur le marché à l’intérieur du pays à Kérou, à Matéri, à Tanguiéta, à Kandi, à Glazoué, à Dassa, à Aplahoué, à Djakotomey : nous avons obtenu une belle évolution du prix, un bon mouvement du prix. Ces prix pratiqués ne se sont pas limités à la référence plafonnée de 190 FCFA le kilo. Les prix ont été très dynamique !
Cette année, le prix plancher de 190 FCFA le kilogramme, que nous avons obtenu et qui a été validé par le gouvernement a rencontré quelques difficultés de mise en application sur le terrain à partir de la période de lancement de la campagne de commercialisation.
Etant entendu que le gouvernement avait déjà pris une mesure pour interdire les exportations à partir de l’année 2023 et qu’il avait des mesures par rapport à l’exportation officielle du produit et à la fermeture des frontières, les quelques acheteurs du produit, se voyait un peu limité par rapport aux opportunités qu’ils ont sur l’offre et la demande du produit. Parce que ce disant, ils n’ont plus d’ouverture pour pouvoir exporter le produit et avoir des prix très rémunérateurs. Nous avons de façon un peu séparée, (ce qui montre un peu la faiblesse de nos organisations au niveau structurel), fait des plaidoyers, des rencontres avec les responsables du ministère du commerce, du ministère de l’agriculture et même par d’autres couloirs pour que le gouvernement puisse entendre nos cris de cœur, le cri de cœur des acteurs agricoles, les producteurs, les transformateurs…
Ces initiatives ont permis la levée de la mesure d’interdiction d’exportation par le gouvernement en conseil des ministres. Tous les acteurs agricoles que nous sommes avons poussé un ouf de soulagement. C’est libéré mais quelques semaines plus tard, nous avons compris qu’au niveau gouvernement, au niveau politique, la belle appréciation de la situation, l’écoute attentive des acteurs agricoles pour permettre aux producteurs de vendre aux meilleurs prix et rentabiliser leurs exploitations, n’a pas reçu le même écho au niveau de certains acheteurs-exportateurs. Certains se basant sur le relevé du conseil des ministre qui a homologué le prix plancher de 190 FCFA, bloquent le niveau des prix lors de leur achat des produits et ils disent que c’est à 190 FCFA qu’ils achètent, et ils prennent copie du décret et du relevé du conseil des ministres pour brandir aux producteurs, pour dire qu’ils ne peuvent qu’acheter à 190 FCFA, à la rigueur ajouter 10 FCFA le Kilo.
Personnellement nous avons diligenté des missions sur le terrain, nous sommes passés dans 14 communes et avons constaté que c’était un désastre. Il y a un abus de pouvoir de ces acheteurs, ces acheteurs internationaux soit ce sont souvent des démarcheurs, des intermédiaires ou des commissionnaires qui achètent pour des firmes ou des sociétés ou des entreprises qui font de la spéculation de l’information et ils font de la désinformation pour escroquer et pénaliser les producteurs au bas prix, au lieu de faire exprimer la notion du prix plancher, le prix en dessous duquel on ne peut pas acheter. Ils estiment que le prix plancher, c’est le prix bloqué et c’est le gouvernement qui a décidé.
Cette situation semble gêner les acteurs agricoles. Ces derniers ne peuvent pas vendre leurs productions aux meilleurs prix pour faire face à leurs différents défis, défis de paiement des tranches scolaires pour les enfants, le défi de payer des médicaments après la vente de leurs produits, pour subvenir aux soins de santé de leurs enfants, le défi de pouvoir faire d’autres approvisionnements pour les fêtes de fin d’année. Et parce qu’il faut vendre son sac de soja à un certain prix rémunérateur, pour pouvoir acheter les autres intrants. Aussi, le défi de vendre le soja pour avoir de la ressource pour faire les autres opérations de récoltes pour les autres spéculations comme le coton et autres. Le soja étant payé cash et l’argent permet de payer le manœuvre qui est au champ et qui fait la récolte.
Donc, ces grands défis nous interpellent, nous amènent à dire mais pourquoi ça ? Le prix plancher, et les gens donnent de mauvaises informations, sur ces prix planchers ainsi ?
Ceci était une situation très pénible pour les acteurs agricoles et un mois après le lancement de la campagne, les prix n’ont pas bougé et puis les acheteurs font du blocage sur le prix et disent : nous n’allons pas pouvoir acheter plus parce que c’est ce que le gouvernement a dit. La dernière mesure du gouvernement du 21 décembre 2022 a élevé le prix plancher sur le soja.
Nous sommes en train de perdre un acquis, çà il faut le dire. Il faut l’avouer, c’est un acquis, le prix plancher que nous obtenons depuis des décennies et qui est une règle qui régule et qui justifie la pertinence de la rentabilité économique plafonnée de la spéculation.
Cette mesure nous permettra d’expérimenter aussi une autre manière de faire et le libre marché, mais tout en étant très vigilant pour que le prix que nous avons à proposer aux commerçants, aux acheteurs ne soit pas toujours en deçà du coût d’équilibre de notre production, de nos investissements aux champs.
Mais aujourd’hui, les acteurs agricoles ne sont pas suffisamment outillés pour ça. Les organisations professionnelles ne sont pas très structurées, très organisés. Dans la filière soja, nous sommes en début de structuration.
Il y a la faitière des producteurs qui est en train d’être mise en place, la faitière des transformateurs se prépare à être mise en place, certainement d’ici début janvier. Et nous devons faire des avancées pour mettre en place l’interprofession et avoir un interlocuteur direct auprès de l’Etat, et auprès de tous ces acheteurs nationaux, régionaux et internationaux qui devant lesquelles nous pouvons constituer un poids de dialogue, de discussion, parce qu’aujourd’hui, le marché du soja, la production du soja et sa commercialisation n’est pas vraiment huilé, n’est pas aussi structuré comme la filière coton par exemple.
La commercialisation primaire du soja est encore à l’étape de non organisée. Il faudrait que nous allions vers les structures d’organisation qui permettent à chaque commune d’avoir de bons magasins dans lesquels ils regroupent la production, et que l’acheteur vienne devant le magasin et discute le prix auquel on lui vend le soja. Au risque de ne pas tomber dans le travers de ces spéculateurs, de ces commerçants qui vont se dire que le marché est libre et même aller tenter d’acheter en deçà même des coûts de production.
Nous avons déjà dépassé certains prix, il ne faudrait pas que ces acheteurs qui doivent encourager la dynamique production et vente, viennent décourager l’initiative des acteurs agricoles.
Donc, le soja étant très diversifié, nous comprenons qu’il faudrait que le pouvoir de négociation de nous acteurs agricoles, nous organisations socio-professionnelles soyons très affuter. L’état doit nous accompagner dans notre structuration, dans nos réformes de structuration pour que nous soyons une interprofession forte avec une capacité de négociation forte, avec un lobby fort et que l’état reste attentif à nous et nous écoutent. Qu’il nous pose des questions et qu’il reçoive nos préoccupations pour les exprimer en mesure, en décision et en acte qui va en faveur des acteurs agricoles qui sont les maillons les plus faibles.
Voilà ce que je voudrais partager. La mesure elle n’est pas mal, on va l’expérimenter. Elle permet de lever l’équivoque sur les désinformations qui pensent que le prix est de 190 FCFA, ce n’est que çà, le prix doit bouger. La dynamique du marché doit continuer, la dynamique doit être une dynamique qui permet aux producteurs de vivre de son effort et de vendre la qualité de son produit pour que l’image du Bénin et l’image à travers les statistiques à travers les informations soit une image belle dans l’environnement et dans l’écosystème agricole.
Au cours de l’année 2021, le projet EJASA à travers la SNV a contractualisé avec les structures partenaires les structures partenaires dont SOJAGNON ONG pour opérationnaliser le volet soja dans les six communes d’interventions. Le projet Emploi des Jeunes pour une Amélioration de la Sécurité Alimentaire au Nord-Bénin (EJASA-NB) a été mis en œuvre dans les départements de l’Alibori et l’Atacora. À ce titre, des efforts constants et particuliers sont portés par les parties prenantes pour la formation ainsi que l’accompagnement des agripreneurs (jeunes entrepreneurs agricoles de 18 à 35 ans) des filières soja, produits maraîchers, petits ruminants et volailles. À l’issu de la première phase d’implémentation du projet, les jeunes agripreneurs ayant fait l’objet d’accompagnement, ont acquis des connaissances idoines sur les pratiques améliorées de production résilientes aux externalités climatiques, les technologies innovantes de transformation des produits agricoles et autres paquets de services relatifs à l’amélioration des compétences et au développement des affaires. Les 17 à 18 février 2022, les structures partenaires ont assuré sous la coordination du projet la présentation des résultats de la première année d’exécution.
Bilan de la première année du projet
Sur un total de 2068 agripreneurs touchés dont 920 femmes au niveau des six (06) communes de mise en œuvre du projet, l’ONG SOJAGNON a accompagné près de la moitié, soit 1003 agripreneurs intervenants dans les maillons production et transformation soja dont 567 femmes. SOJAGNON ONG, en qualité de partenaire de mise en œuvre s’est appliqué aux côtés de ses paires au principe de redevabilité pour présenter les résultats de 2021 aux autorités communales et locales, les structures décentralisées de l’état, les cellules communales, les représentants des organisations socio-professionnelles (OSP, OPA), les représentants des Jeunes, les Organisations de la Société Civile (OSC), les représentants des jeunes agripreneurs producteurs et transformateurs. Cet exercice a lieu dans les salles de réunion des mairies des communes cibles du projet. À chaque séance, une présentation détaillée et traduite en langues locales du projet est faite suivie des résultats obtenus, des difficultés rencontrées ainsi que les défis et perspectives. De façon générale, il ressort que le projet EJASA a enregistré pour cette première cohorte des résultats très satisfaisants. En effet, ces ateliers de restitution des acquis du projet EJASA ont permis à tous les acteurs, autorités à divers niveaux conviés et présents aux séances de comprendre ainsi que d’apprécier les résultats du projet. Ceci a également permis de partager les objectifs de la seconde cohorte et de susciter la collaboration de tous pour l’atteinte efficace des résultats. Par ailleurs, ces acteurs ont souhaité que l’initiative soit davantage démultipliée afin de répondre efficacement aux difficultés des populations relatives aux pesanteurs socio-économiques dans l’ordre d’accroître la résilience économique et le mieux-être des jeunes hommes femmes rurales du Bénin.
Quid du projet
EJASA-NB est un projet d’emploi des jeunes financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas près le Bénin. Porté par l’organisation Néerlandaise de Développement (SNV), structure coordonnatrice du projet, EJASA est mis en œuvre par ses ONGs partenaires que sont : SOJAGNON, DEDRAS, et SIANSON à Kandi et Banikoara dans le département de l’Alibori, ainsi qu’à Natitingou, Tanguiéta, Matéri et Boukoumbé dans le département de l’Atacora. Elles (SNV & ONGs partenaires, NDLR) opérationnalisent le projet pour encourager l’employabilité des jeunes dans le secteur de l’agriculture et l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations rurales à travers la promotion des filières comme le soja, le maraîchage, l’élevage des petits ruminants et des volailles. L’objectif que vise le projet est l’augmentation des revenus pour les jeunes travaillant dans l’agriculture en vue de l’amélioration de la productivité grâce à une gestion agricole résiliente au climat et à un environnement institutionnel plus inclusif et plus favorable. Actuellement, le projet EJASA est dans la deuxième année de sa phase pilote répartie en deux (02) cycles d’accompagnement. L’année 2021 de la première cohorte d’accompagnement est consacrée à la sélection puis l’accompagnement des jeunes agripreneurs pour une durée de sept mois. La seconde cohorte de la deuxième année a été mise en route en février 2022 pour une durée de huit (08) mois. À l’issu cette ultime cohorte, SOJAGNON projette accompagner plus de mille jeunes agripreneurs des maillons production et transformation soja dans les six (06) communes d’interventions des départements cibles.
Le mardi 30 Mars 2021 s’est tenu dans la salle de conférence de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) du pôle 3 dans la commune de Natitingou, l’atelier de lancement officiel du projet « Emploi des Jeunes pour une Amélioration de la Sécurité Alimentaire au Nord Bénin » (EJASA-NB). Cet atelier a réuni les acteurs à divers niveaux des services déconcentrés du secteur agricole, les préfets des départements de l’Alibori et de l’Atacora, les autorités politico-administratives des communes de Kandi, Banikoara, Natitingou, Tanguiéta, Matéri et Boukoumbé, les représentants des Organisations Socio-Professionnelles (OSP), les responsables des structures partenaires du projet ainsi que les différentes parties prenantes. La cérémonie marquant le démarrage effectif de la mise en œuvre du projet EJASA-NB est à mettre sous l’égide de la Coopération Néerlandaise de Développement (SNV) au Bénin. Selon sa Directrice Régionale Bénin-Burkina Faso, Madame Jeanette de Regt, l’organisation intervient au Bénin depuis bientôt cinquante (50) ans. Dans son intervention elle a remercié le gouvernement béninois pour cette constante collaboration tout en précisant que les interventions de la SNV au Bénin, à l’instar du projet EJASA-NB s’inscrivent dans la droite ligne de la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA) et de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (SN-EFTP) du gouvernement béninois. Par ailleurs, elle se dit convaincue de l’approche adoptée dans le cadre de l’implémentation de ce projet. Il s’agit de l’approche OYE (Opportunities for Youth Employment). Ce sentiment d’assurance s’explique au regard des résultats impressionnants obtenus par la SNV dans les pays tels que le Rwanda, la Mauritanie, le Mali, le Burkina-Faso, ou des milliers de jeunes femmes et hommes sont désormais autonomisés. En outre, elle a remercié le gouvernement du Bénin et, l’Ambassade du royaume des Pays-Bas pour leurs divers appuis. Pour finir, elle a souhaité une bonne collaboration aux ONGs partenaires, et la réussite aux jeunes hommes et femmes qui seront accompagnés dans ce processus.
Pour son Excellence Madame To Tjoelker-Kleve, Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, le projet EJASA-NB résulte de l’idée nourrie avec les communautés locales et les autorités béninoises d’investir dans la diversification et la professionnalisation des jeunes hommes et femmes intervenants dans le domaine agricole notamment ceux du Nord-Bénin. Elle affirme qu’il s’agit en effet d’un paquet de solutions concrètes pour accroître la résilience économique et le mieux-être des jeunes femmes et hommes du Nord-Bénin. Les chaînes de valeurs touchées par le projet sont dans le maraîchage, le soja, le petit ruminant et les volailles. Après les mots de bienvenue de Madame Chabi Nah L. M. Déré, Préfet de l’Atacora à la Délégation, Monsieur Moussa Mohamadou, Préfet du Département de l’Alibori s’exprimant au nom du Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et la Pêche a formulé les expressions de gratitudes de l’Etat béninois à l’endroit de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, qui depuis plusieurs décennies soutient le gouvernement dans plusieurs secteurs, en vue du bien-être des populations. Un soutien qui se traduit une fois encore par l’octroi d’un financement d’environ Quatre Millions d’euros pour la mise en œuvre du projet EJASA-NB pour une durée de 27 mois. Il rassure cependant de la disponibilité de son département ministériel, et ses structures et directions décentralisées de même que celle des autres ministères sectoriels à accompagner la coordination du projet à la SNV dans la réalisation de ses objectifs.
La suite de la cérémonie de lancement officiel du projet est marquée par des séances itinérantes de sensibilisation dans les communes de Kandi et Banikoara dans le département de l’Alibori, ainsi qu’à Natitingou, Tanguiéta, Matéri et Boukoumbé dans le département de l’Atacora. À cet effet, des équipes constituées de la coordination du projet EJASA-NB, des ONGs partenaires (SOJAGNON, DEDRAS, Agri-Finance et SIA’NSON) sont allées à la rencontre des autorités administratives des collectivités locales concernées. Le but visé est d’informer et de susciter leur intérêt ainsi que celui des jeunes hommes et femmes des communes ciblées sur la portée des opportunités que leur offre le projet EJASA-NB. A chaque étape, les membres du Comité de sélection des jeunes sont installés par l’autorité communale.
L’objectif que vise le projet est l’augmentation des revenus pour les jeunes travaillant dans l’agriculture en vue de l’amélioration de la productivité grâce à une gestion agricole résiliente au climat et à un environnement institutionnel plus inclusif et plus favorable. Environ 3.400 jeunes (dont 50% de femmes) âgés de 18 à 35 ans sont sélectionnés pour bénéficier des sessions de coaching de proximité en développement d’affaires et compétences de vie et des formations pratiques en technique agricole. La durée du projet est d’octobre 2020 à décembre 2022.
>>> Avis de recrutement des jeunes hommes et femmes dans le cadre du projet EJASA-NB <<<
© Philémon Ayihonsou
L’ONG SOJAGNON est une organisation thématique de la filière soja et à but non lucratif. Elle est mise en place en 2009 pour appuyer les acteurs des chaînes de valeur de la filière soja à s’organiser pour bénéficier des renforcements de capacités en conseils techniques agricoles, en amélioration de l’état nutritionnel des populations et en création de partenariat public-privé pour faciliter l’accès des acteurs aux marchés. Elle a été officiellement enregistrée en Novembre 2011 sous le N°3/076/PDM-C/SG/STCCD du 02 novembre 2011 et inscrite à la 122ème année N°6 du Journal Officiel de la République du Bénin du 15 mars 2012. Elle a obtenu l’agrément en Conseil Technique Spécialisé (CTS) et Conseil à l’Alimentation et à la Nutrition Appliquée (CANA).
SOJAGNON dispose d’un bureau national à Godomey-Togoudo (Abomey-Calavi), d’un bureau régional à Glazoué dans le département des Collines et des antennes dans l’Atacora (Natitingou) dans l’Alibori (Kandi). Elle est également présente au Togo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et bientôt au Nigéria. L’objectif de SOJAGNON est de (i) faciliter l’organisation des producteurs aux niveaux village, commune et département en vue de la création d’un cadre de concertation incluant toutes les catégories d’acteurs (producteurs, transformateurs, commerçants, équipementiers, fournisseurs d’intrants, services d’appui). ; (ii) renforcer les capacités de toutes les catégories d’acteurs en management de leurs organisations ; (iii) transférer les technologies et innovations aux différents acteurs des chaînes de valeur soja; (iv) rédiger et mettre en œuvre des projets compétitifs et participatifs pour le développement de la filière soja, (v) faire le plaidoyer pour la promotion des chaînes de valeur de la filière soja . Les appuis de l’ONG-SOJAGNON aux acteurs de la filière soja sont : (1) les formations/conseils agricoles, (2) l’organisation institutionnelle des différents acteurs, (3) la recherche agricole pour le développement, (4) la facilitation des accords de partenariat et (5) facilitations à l’accès aux marchés.
L’Association SOJAGNON, dans le cadre de l’exécution du partenariat qui la lie avec l’organisation Néerlandaise de Développement (SNV) pour opérationnalisation des activités du projet « Emploi des Jeunes pour l’Amélioration de la Sécurité Alimentaire au Nord-Bénin » (EJASA-NB) sous financement de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Bénin, lance le présent avis pour le recrutement de dix-neuf (19) Conseillers en Technique Agricoles et Développement d’Affaires (CoTADA) ayant de bonnes connaissances sur les chaines de valeur production et transformation du soja pour renforcer son équipe de terrain.
COMMUNES D’INTERVENTION ET LIEU DE TRAVAIL
REPARTITION DE POSTE :
– Onze (11) Conseiller(è)s en Technique Agricoles et Développement d’Affaires (CoTADA) de Production Végétale
Profil des candidats spécialisé (es) en Production végétale
– Huit (08) Conseiller(è)s en Technique Agricoles et Développement d’Affaires (CoTADA) en Technologie de transformation agro-alimentaire
Profil des candidats en Technologie de transformation agro-alimentaire
NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Les candidat(e)s intéressé(e)s sont prié(e)s d’envoyer leur candidature composée d’une lettre manuscrite de motivation d’une page et un curriculum vitae à jour décrivant leurs expériences, leurs qualifications et trois références, par courriel à l’adresse email : patrice.sewade@sojagnon-benin.org avec copie à sojagnon@gmail.com. Ils ou elles sont encouragé(es) à déposer leur dossier au niveau des Cellules Communales des ATDA de la localité choisie pour travailler, au plus tard le Mercredi 17 mars 2021 à 23h 59 min. Les dossiers de candidature peuvent également être déposés au bureau de l’Association SOJAGNON à Godomey-Togoudo, rue des 08 villas Tél 21 35 13 17.
Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront invité(e)s à passer une entrevue individuelle.
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La Lentille de Terre [Macrotyloma geocarpum] est une légumineuse peu commune, sous-exploitée et, endémique à l’Afrique de l’Ouest. Elle est une plante herbacée à gousses souterraines cultivée au Bénin, au nord du Togo, au Burkina Faso, au nord du Ghana et dans certaines régions du Nigéria. La lentille de terre est principalement cultivée pour ses graines comestibles, ses feuilles et ses tiges sont utilisées dans l’alimentation animale comme fourrage et à des fins médicinales. Elle est très appréciée des consommateurs au Bénin. Sa production reste, cependant, confrontée aux difficultés d’accès aux semences de qualité, à la faible maîtrise des pratiques culturales et de conservation conduisant au faible rendement. Le présent guide élaboré par le Laboratoire d’Ecologie Appliquée (LEA) dans le cadre du projet Doyiwé, fournit des informations sur des pratiques testées qui promeuvent une meilleure productivité. Il se veut une boîte à outils pour les agriculteurs, les chercheurs et autres acteurs qui voudraient s’engager dans la production de la lentille de terre. Pour rappel, le projet Doyiwé vise à améliorer la production et le potentiel commercial de la lentille de terre afin d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin. Sa mise en oeuvre est assurée par un consortium d’acteurs dont l’Association SOJAGNON du Bénin qui assure la coordination du projet, l’Université d’Abomey-Calavi à travers le Laboratoire d’Ecologie Appliquée (LEA), le Réseau de Développement d’Agriculture Durable (REDAD), Bénin Agribusiness Incubation Hub (HUB), Food and Business Knowledge Platform et Wageningen University and Research (WUR). Inscrit dans un processus de Recherche Action pour le Développement (RAD), le projet Doyiwé est financé par le Royaume des Pays Bas à travers le NWO-WOTRO.
Les groupements de producteurs de Doyiwé de Djidja et de Passagon réunit en un seul groupement se sont convenus sur un accord de partenariat d’affaire avec Benin Agribusiness Incubation Hub (BAIH Sarl) le lundi 20 juillet 2020 à Gahoungagon ( Djidja). Cet accord repose sur les termes de l’achat du doyiwé (la lentille de terre) chez ces producteurs en vue de sa commercialisation par BAIH-Sarl ; afin de leur permettre d’écouler leur production et ceci dans le temps. Il faut dire que cet accord repose sur des règles et des principes de droit privé ainsi que du cadre réglementaire plus large applicables. Les principes communément admis sur lesquels reposent les relations contractuelles sont la coopération, la bonne foi, l’honnêteté, la cohérence, la transparence, la diffusion complète des informations et la volonté de donner corps à l’esprit et à l’intention du contrat lorsque cela est possible. Les parties doivent garder ces principes à l’esprit au moment d’entamer des négociations contractuelles, et peuvent éventuellement inclure une disposition réaffirmant leur engagement commun envers ces principes.
En effet selon la représentante de Benin Agribusiness Incubation Hub (BAIH Sarl), Georgina Houinsou, cet accord de partenariat vient à point nommé puisque beaucoup de producteurs ont de difficultés à faire écouler leur production, à un prix rémunérateur. Avec cet accord, Benin Agribusiness Incubation Hub (BAIH Sarl) compte garantir ce marché, en accompagnant les producteurs tout au long du processus de production en y apportant l’expertise technique et les moyens nécessaires pour l’obtention d’un bon rendement.
Le Coordinateur du projet Doyiwé, Martin Agboton est revenu sur l’importance de cet accord. Il fit savoir que « Si les producteurs n’existent pas nous nous n’existons pas ». C’est ainsi qu’il rappelle que « Cette rencontre vise à initier un contrat de production avec vous producteurs ». Et ceci, ajoute celui-ci, « Suivant le contrat, avec des clauses sur lesquels on doit s’entendre ».
Patrice Sèwadé, Coordonnateur nationale du Réseau de développement d’agriculture durable a avant tout faire comprendre que ce qui nous a réuni pour des échanges est comment suivre les « ÉTAPES PRATIQUES DU PROCESSUS CONTRACTUEL ÉQUITABLE » pour réussir le contrat de production. A l’en croire, « Nous voulons à travers ceci faire en sorte que votre partenariat (producteurs-acheteur) soit fructueux. A ceci, il fit savoir aux producteurs qu’avant toute chose, « vous allez faire part de vos suggestions ». Ainsi, les échanges ont porté sur les clauses du contrat, la qualité du produit à livrer, les difficultés des producteurs et l’apport de BAIH. Le Réseau de Développement d’Agriculture Durable (REDAD) interviendra dans le partenariat liant les organisations des producteurs et l’entreprise BAIH comme un facilitateur. Il faut dire que c’est à travers une démarche caricaturale que les deux parties se sont convenues sur les différents thèmes du contrat. Ainsi, producteurs et acheteur de doyiwé se sont engagés dans un partenariat gagnant-gagnant soutenu par un accord documenté et signé par les deux parties. L’entreprise-acheteuse des produits dénommés BAIH Sarl a commencé dès lors par respecter ses clauses en facilitant l’accès des producteurs aux biens et services (appui financier pour le défrichage, semences de qualité, documents d’information sur les pratiques culturales et le renforcement de capacité).
Producteur de Doyiwé, Attingbekou Gilbert dira « Voilà tout a été tout dit. Dieu a fait que nous sommes arrivés à cette rencontre décisive ». Les producteurs se sont engagés à mettre en valeur les surfaces identifiées, planter les graines à bonne date, suivre les itinéraires techniques approuvées, bien gérer les opérations poste récoltes et livrer les quantités produites à l’acheteur à un prix consensuel qui sera fixé entre eux. Selon Boniface Nouwassè, président du groupement des producteurs n’a pas manqué de dire sa joie pour cet accord. Ce contrat de production agricole conclut est un résultat phare dans le projet de collaboration multi acteurs (projet de recherche agricole pour le développement soutenu par le Royaume des Pays Bas à travers le projet ARF de NWO.
Giscard Amoussou
Il s’est déroulé du mardi 10 au vendredi 13 mars 2020, dans l’enceinte du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) et à l’occasion de la la Journée Internationale de lutte pour les Droits de la Femme, la foire de l’agro-alimentaire (JIF-MAEP 2020). Il s’agit d’une initiative du Ministre Gaston Dossouhoui visant à valoriser les milliers de femmes exerçant dans l’agroalimentaire et leurs productions agricoles novatrices. La foire de l’agroalimentaire est donc une opportunité pour les producteurs et les transformateurs de produits agricoles de faire la promotion de leur unité de production et de leurs produits. L’Edition 2020 de cette foire a été agrémentée d’un concours de distinction des trois meilleurs produits présentés à la foire.
L’association SOJAGNON, qui a précédemment coordonnée le Projet Soja Afitin-Milk sur financement du PAEPARD/FARA à travers la Commission de l’Union Européenne, a saisi cette opportunité pour mettre en compétition une innovation issue dudit projet: le Dadonu. Il s’agit d’un exhausteur de goût naturel développé par le Laboratoire de Sciences des Aliments de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi en collaboration avec les femmes transformatrices de soja du plateau d’Abomey et l’Université de Wageningen (Pays-bas) et l’Association SOJAGNON.
Aujourd’hui, le Dadonu est produit et commercialisé au Bénin par les femmes de l’Association SOJAGNON à travers leur incubateur Bénin Agribusiness Incubation Hub (BAIH SARL). Grâce aux appuis complémentaires en équipements et en formations reçus sur financement du ProCAD/PPAAO-FA, EFTPA-GIZ /Projet Femme, et de ACMA2/ IFDC de l’Ambassade des Pays-Bas au Bénin, la technologie est prévulgarisée. Au terme des quatre jours de foire et de la délibération, le Dadonu, produit phare du Consortium Soja du Bénin, a été primé Deuxième prix de l’innovation agroalimentaire de l’année 2020. Le Coordonnateur de l’Association SOJAGNON, Patrice Lagnon Sewadé, au nom de son équipe et de ses partenaires du ProSAM, adresse ses remerciements non seulement au Ministre, à tout le cabinet et son personnel féminin, mais aussi à toutes ces femmes qui travaillent dans l’ombre quitte à apporter leur touche au développement de ce pays. Pour lui, « cette reconnaissance du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, vient confirmer la qualité de travail que font les milliers de femmes rurales membres de son association. Elles sont les principales partenaires de la recherche dans le développement de cette innovation ». Il tient à porter l’information de ce prix à ces femmes sans qui le Dadonu ne pourra être une réalité tant prisée. « Le coordonnateur, très content et reconnaissant envers le MAEP, se chargera personnellement de transmettre le prix au groupement de femmes de Saclo et à leur incubateur (Bénin Agribusiness Incubation Hub (BAIH SARL). Il souhaite continuer d’apporter le soutien nécessaire au secteur agricole et aux acteurs surtout de la filière soja à n’importe quelle position où il se trouve.
La foire de l’agro-alimentaire de la JIF-MAEP 2020 montre combien de fois le ministère s’emploie à valoriser la femme à travers ses activités dans l’agriculture et la transformation. C’est le lieu de saluer le travail qu’abat l’association SOJAGNON pour accompagner ces nombreuses femmes qui viennent d’être rehaussées par ce nouveau prix.
En effet, il faut rappeler que le Dadonu a été exposé à la foire Internationale d’ Abidjan en Côte d’Ivoire du 22 novembre au 1er décembre 2019 au cours du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2019) et à la deuxième édition de la Foire des Technologies Agricoles (FONATECA) au Bénin organisé par le ProCAD/PPAAO-FA du 28 novembre au 4 décembre 2019 sur l’esplanade extérieur du stade de l’amitié du Général Mathieu Kérékou. A toutes ces occasions, le caractère innovant du produit et ses valeurs culinaires ont été révélés aux grands public qui ont adopté le produit. Il a été raflé sur les différents stands et remplace progressivement le glutamate (communément appelé cube). Actuellement une représentation de l’entreprise est fixée en Côte d’Ivoire pour satisfaire à la demande de la population. D’importante quantités sont aussi écoulées vers les pays de l’Afrique et même de l’Europe.
Giscard Amoussou
Benin government deplore the numerous losses of human life and material damage to local population caused by foreign transhumant pastors ever year. Owing to this, the Council of Ministers prohibited cross-border transhumance. The Head of State of Niger sent an envoy to Benin to plead the case of Nigerien pastors. The President’s envoy held a working on Tuesday, February 18, 2020 at the Ministry of Foreign Affairs with the Beninese Ministers in charge of Agriculture, Livestock and Fisheries; Interior and Public Security; Decentralization and Local Governance and the Living Environment and Sustainable Development.
Niger’s envoy, Albadé ABOUBA, Minister of State, Minister of Agriculture and Livestock, was partially successful in his mission. The Beninese government has granted Niger an exceptional two-month moratorium. Between March 1 and April 30, 2020, Nigerien pastors are allowed to enter Beninese territory with their herds under certain conditions. The communiqué from the working session between the two States requires Niger “the transmission to the Beninese authorities of the official list of candidate pastors for transhumance as well as the numbers of their respective herds; the issuance of international transhumance certificates to candidate transhumants expected in Benin; sensitization of pastors for holding valid identity documents; herding by herdsmen of at least eighteen years old; the supervision of animals by a sufficient number of shepherds (1 shepherd for 50 to 100 head of cattle); crossing and grazing by day and prohibiting pastoralists from holding and using weapons of war and any narcotic. »
Benin’s commitments
Once Niger accedes to Benin’s requirements, Benin authorities promise to set up a reception system for transhumants at the entry points. Benin will garantee (i) free passage of the herds on its territory; (iii) make livestock feed available at entry points and on transhumant routes; (iii) quarantine and vaccinate at the charge of the transhumant pastor, any herd not holding the international transhumance certificate. However, Benin reserves the right to repress any herd that has not used the defined entry points. Both parties agree on more involvement of farmers’ organizations in the management of transhumance.
Le Doyiwé ou « lentille de terre » est très appréciée des consommateurs au Bénin. Sa production reste, cependant, confrontée aux difficultés d’accès aux semences de qualité, à la faible maîtrise des pratiques culturales et de conservation conduisant au faible rendement. La sélection des variétés de lentille de terre à haut rendement et répondant aux préférences des producteurs et des consommateurs, le développement de parquet technologique de production et la mise en place de système de production et distribution de semences contribueront à améliorer sa productivité et ultimement les revenus des producteurs.
Le 05 mars 2020, dans le village de Tokégon, commune de Djidja, les chercheurs et les praticiens du projet doyiwé financé par NWO-WOTRO Science for Global Development , vont distinguer les meilleurs producteurs de doyiwé ayant développé les bonnes pratiques culturales lors de la mise en oeuvre des champs-écoles paysans.
En effet, le projet Doyiwé a pour objectif de rendre disponible des variétés de lentille de terre à haut rendement et répondant aux exigences du marché et donc, sa mise en œuvre de ce projet permettra de (i) sélectionner des variétés préférées des producteurs et des consommateurs, (ii) rendre disponible des semences de qualité et (iii) mettre en œuvre des stratégies marketing afin d’augmenter la valeur marchande de la lentille de terre.
Plus de détails >>>> https://knowledge4food.net/research-project/arf3-benin-groundnut/
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Accès aux Marchés Agricole (ACMA) phase 2, l’International Fertilizer Development Center (IFDC), l’organisation coordinatrice du programme a signé un partenariat avec l’Association SOJAGNON, leader de la filière soja au Bénin. L’objectif de la collaboration entre ces deux institutions est d’appuyer les acteurs des Pôles d’Entreprise Agricole (PEA) soja du département des collines et, leur assurer un accès facile aux bons marchés. A l’occasion de la visite du magasin de stockage de soja par l’Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas au Bénin, les maires des six communes des collines et l’équipe managériale de ACMA2 à l’IFDC, SOJAGNON a fait le point de la mise en œuvre du partenariat et a présenté les éléments de succès avec à la clé, la contractualisation des coopératives soja des dites communes avec de potentiels acheteurs. Un contrat formel de cinq mille (5000) Tonnes de soja est signé par les parties sous la facilitation de l’Association SOJAGNON. Le prix obtenu aux producteurs des PEA dans le cadre du programme ACMA2 est supérieur au prix du marché. Merci aux acteurs des PEA, à l’équipe de ACMA2- IFDC et à l’ambassade des Pays-Bas au Bénin.
Contexte
L’ONG SOJAGNON est une organisation thématique de la filière soja et à but non lucratif. Elle est mise en place en 2009 pour appuyer les acteurs des chaînes de valeur soja à s’organiser pour bénéficier des conseils techniques agricoles, améliorer l’état nutritionnel des populations par et créer un partenariat public-privé pour faciliter l’accès des acteurs aux marchés. Elle a été officiellement enregistrée en Novembre 2011 sous le N°3/076/PDM-C/SG/STCCD du 02 novembre 2011 et inscrite à la 122ème année N°6 du Journal Officiel de la République du Bénin du 15 mars 2012.
SOJAGNON dispose d’un bureau national à Godomey-Togoudo (Abomey-Calavi et dun bureau régional à Glazoué dans le département des Collines. Elle est également présente au Togo, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et bientôt au Nigéria. L’objectif de SOJAGNON est de (i) faciliter l’organisation des producteurs aux niveaux village, commune et département en vue de la création d’un cadre de concertation incluant toutes les catégories d’acteurs (producteurs, transformateurs, commerçants, équipementiers, fournisseurs d’intrants, services d’appui). ; (ii) renforcer les capacités de toutes les catégories d’acteurs en management de leurs organisations ; (iii) transférer les technologies et innovations aux différents acteurs des chaînes de valeur soja; (iv) rédiger et mettre en œuvre des projets compétitifs et participatifs pour le développement de la filière soja , (v) faire le plaidoyer pour la promotion des chaînes de valeur de la filière soja. . Les appuis de l’ONG-SOJAGNON aux acteurs de la filière soja sont : (1) les formations/conseils agricoles, (2) l’organisation institutionnelle des différents acteurs, (3) la recherche agricole pour le développement, (4) la facilitation des accords de partenariat et (5) facilitations à l’accès aux marchés.
Au Bénin, SOJAGNON travaille avec plusieurs partenaires et souhaite renforcer son équipe par le recrutement de trois (03) compétences :
– Un(e) (1) Assistant(e) chargé(e) de partenariats
– Un(e) (1) Assistant(e) chargé(e) de Projets
– Un(e) (1) Assistant(e) comptable
• Profil commun de l’Assistant(e) Chargé(e) du partenariat et de l’Assistant(e) Chargé(e) de projets
Peuvent faire acte de candidature, les personnes titulaires d’un diplôme de niveau Bac + 5 dans les domaines d’agronomie, de gestion des projets, de l’économie, des sciences sociales et de la communication.
Conditions communes à remplir
√ Être de nationalité béninoise ;
√ Être âgé de 25 ans au moins et de 30 ans au plus au 31 décembre 2019 ;
√ Être de bonne moralité ;
√ Avoir au moins trois (3) ans d’expérience dans le domaine des ONG au Bénin ;
√ Avoir une bonne capacité d’élaboration, de suivi et dévaluation des projets, et en avoir des références ;
√ Avoir une bonne capacité de rédaction;
√ Avoir une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé ;
√ Maîtriser l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint) et Internet ;
√ Être proactif, dynamique et capable de travailler sous pression ;
√ Être disponible immédiatement ;
√ Être prêt à faire de fréquentes missions de travail à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
• Profil recherché de l’Assistant(e) Comptable
Conditions communes à remplir
√ Être de nationalité béninoise ;
√ Être âgé de 25 ans au moins et de 30 ans au plus au 31 décembre 2019 ;
√ Être de bonne moralité ;
√ Être titulaire d’un BAC G2;
√ Avoir au moins 2 ans d’expérience à un poste similaire; et maîtriser les procédures comptable et financier des partenaires internationaux notamment : l’Union Européenne, la Banque Mondiale etc.
√ Avoir une bonne aptitude en l’anglais parler et écrit ;
√ Maîtriser l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint) et Internet;
√ Etre immédiatement disponible.
NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Lieu de travail
Les postes seront basés à Godomey-Togoudo (Abomey-Calavi) mais avec de nombreux déplacements à l’intérieur du territoire Béninois et dans la sous-région.
Procédure de recrutement
Les candidat(e)s intéressé(e)s sont prié(e)s d’envoyer leur candidature composée d’une lettre de motivation d’une page et un curriculum vitae à jour décrivant leurs expériences, leurs qualifications et trois références, par courriel à l’adresse email : patrice.sewade@sojagnon-benin.org avec copie à sojagnon@gmail.com au plus tard le vendredi 10 janvier 2020. Les dossiers de candidature peuvent également être déposés au bureau de l’Association SOJAGNON à Godomey-Togoudo, rue des 08 villa – Tél: 21 35 13 17.
Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s seront invité(e)s à passer une entrevue individuelle.
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A toutes les productrices et producteurs de soja, transformatrices et productrices des dérivés de soja, aux partenaires qui soutiennent le développement de la filière soja au Bénin, aux autorités politiques et administratives, chers enfants des acteurs de la filière soja. Nous venons en cette nouvelle année 2020 pour vous témoigner notre gratitude pour tout le soutien et l’accompagnement nécessaire en vue de la réalisation de nos beaux résultats. Puisse le Seigneur nous garde pour maintenir le cap et confirmer notre leadership dans la filière soja au profit de l’intérêt supérieur des petits producteurs et de l’économie nationale. Vive 2020.
Patrice L. SEWADE, Coordonnateur national de l’Association SOJAGNON