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Campagne de commercialisation du Soja 2019-2020 au Bénin : Gaston Cossi Dossouhoui et Shadiya Alimatou Assouma lancent la première édition à Glazoué

 

C’est au marché international de Glazoué que les grands acteurs de la filière, producteurs, acheteurs, négociants, industriels/triturateurs, fabricants des produits de provendes, se sont réunis pour le lancement de la campagne de commercialisation du Soja, ce jeudi 26 décembre 2019. Co-présidée par le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Monsieur Gaston Cossi Dossouhoui, et son homologue en charge de l’industrie et du commerce, Madame Shadiya Alimatou Assouma, cette cérémonie a connu une forte délégation politico-administrative, les responsables de l’Union National des Producteurs de Soja (UNPS) les représentants des unions communales des coopératives de soja, la Fédération Nationale des Acheteurs des Produits Agricoles Tropicaux (FENAPAT),  ainsi que les responsables de l’Association SOJAGNON.

Jeunes, enfants et même vieux n’ont pas voulu se faire compter l’événement qui est la première dans l’histoire agricole au Benin. Le Soja retrouve toutes ses lettres de noblesses dans la liste des filières priorisées par le gouvernement. C’est ce qui témoigne d’ailleurs l’organisation de la première édition de la campagne de commercialisation du Soja approuvée et autorisée par le gouvernement et lancée à travers le Ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, et la Ministre de l’industrie et du commerce. Maître de terre, c’est le Maire de la commune de Glazoué, Jacques Comlan Dagoué qui a démarré la vague des allocutions. « Nous sommes choyés ce jour. Ici à Glazoué notre traditionnelle activité c’est l’agriculture. Nous avons été honorés par le Chef de l’Etat pour avoir choisi Glazoué pour le lancement de la campagne de commercialisation 2019-2020 de Soja », a indiqué l’autorité municipale. Il ajoute que « Etant de Glazoué, cette cérémonie est d’une importance capitale. Ce n’est nullement le fruit du hasard. C’est une localité productrice mais reste une plateforme d’échanges pour les différents acteurs agricoles ». Il dit percevoir à travers ce choix, « une exhortation du gouvernement aux producteurs de redoubler d’efforts pour mériter sa confiance ». Ce fut le lieu pour lui de remercier le gouvernement pour son engagement à faire de l’agriculture béninoise, un modèle en Afrique ».

Le Préfet des Départements du Zou et des Collines, Firmin Kouton, dira à son tour qu’il est important de témoigner ses sincères reconnaissances au Président de la République pour le choix porté sur son Département et la vision du gouvernement pour « l’attention particulière accordée à la diversification agricole, au placement des produits agricoles sur le marché ». Il mentionne que le Département des Collines est l’un des pourvoyeurs de meilleures performances productives en quantité et en qualité de Soja au Bénin. Ceci dira-t-il, au regard des statistiques de la campagne passée avec 27.476 tonnes sur une production nationale de 164. 588 tonnes à l’échelle nationale soit 17% environ. « C’est le lieu de remercier les acteurs pour l’engouement sans cesse croissant développé autour de la filière Soja ». Il a fait cas de quelques difficultés que rencontrent les acteurs le long des chaînes de valeur soja. C’est le cas de « la faible disponibilité des semences certifiées, la faible couverture des besoins en biofertilisants (inoculum) et engrais spécifiques, l’insuffisance des infrastructures de stockage pour une bonne organisation des ventes groupées, la faible maîtrise des prix, le bradage de la production et le faible niveau de transformation locale du soja en divers dérivés (fromage, lait, dadonu, farine et autres).

Pour le préfet, il faut « une conjugaison de moyens et des efforts pour booster notre économie nationale par une contribution plus révélée à l’installation des unités de transformation, l’accompagnement adéquat à la production pour atteindre 200.000 tonnes de Soja prévues pour 2021 ».

Mr Patrice Sewadé, Coordonnateur national de l’Association SOJAGNON (à gauche) & Mr Steev Adjaman, Président de l’Union National des Producteurs de Soja (UNPS) prononçant son allocution

Le Président de l’Union National des Producteurs de Soja (UNPS) a fait l’historique de la naissance de leur association tout en saluant le Ministre Gaston Dossouhoui qui les a encouragés depuis 2011 dans cette initiative. Pour lui, l’UNPS n’entend pas baisser les bras au moment où leur combat porte ses fruits. « C’est le lieu de dire merci au chef de l’Etat et tous les partenaires qui sont alignés sur la chaîne ». Patrice Sewadé, Coordonnateur national de l’Association SOJAGNON souligne que « Nous constituons avec l’UNPS un pôle et notre rôle est d’aider, d’appuyer et d’accompagner les acteurs de la filière à avoir les biens et services nécessaires pour améliorer leur performances (semences de qualité alignées aux produits dérivés, technologies innovantes de production, de poste-récolte, de transformation et de commercialisation pour satisfaire les demandes du marché ».  A l’en croire, en 2000 nous étions à 5000 tonnes, 2011 nous étions à 45 mille tonnes, en 2016, 101 milles tonnes, hier 165 mille et demain nous serons à 200 mille tonnes ». Pour lui, bien que les acteurs soient engagés, « le Soja ne vient pas rivaliser, encore moins prendre la place du Coton mais, permettra de fortifier les acteurs du coton. Nous sommes disposés à accompagner le gouvernement pour le rayonnement de toutes les filières prioritaires ». Il indique que « C’est pour la première fois nous avons le lancement d’une campagne de commercialisation du Soja. C’est le fruit des longues années de lutte et sacrifices que nous avons fait. Je voudrais exhorter les producteurs à bien préparer les lots de soja bien nettoyer et emballer, organiser les ventes groupées et utiliser les magasins construits à cet effet par les projets et programmes dont ceux de ACMA2 de l’IFDC. Pour nous à SOJAGNON, nous voulons que les produits qui seront vendus aux industriels et aux exportateurs pour une valorisation locale ou pour l’exportation, soient des produits de qualité qui vendent l’image du Bénin à l’étranger». Le coordonnateur de l’Association SOJAGNON souhaite que le gouvernement à travers les ministres mette tout en œuvre pour qu’on ait les statistiques réelles de la commercialisation afin de mieux quantifier la production.

Le représentant de la Fédération nationale des producteurs et acheteurs de Soja, dira « Nous ne pouvons que féliciter le gouvernement pour tout ce qu’il fait pour les acteurs et la promotion agricole.  « Soyez rassurer du soutien de la FENAPAT. Le meilleur c’est nous qui le tirons des résultats obtenus ».

Le début d’une nouvelle ère

Mr Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche

« En 20 ans mon pays est passé de 5 mille tonnes à 165 mille tonnes. En 2016 on était à 110 mille tonnes. Nous sommes déjà à 165 mille ». Confiant qu’on en fera plus, le Ministre Gaston Cossi Dossouhoui tient à remercier les différents acteurs qui ont cru et révélé la filière Soja. Les autorités municipales et préfectorales, les producteurs, et surtout l’Association SOJAGNON grâce à qui beaucoup de progrès sont faits par les producteurs et transformateurs. C’est au vu des performances record au niveau des chaînes de valeur soja et karité que le Président de la République a instruit de les introduire dans les filières locomotives et les a dotées de Programme National de Développement des Filières (PNDF). Le Ministre Dossouhoui a souligné l’importance du soja dans la fertilité des sols et sa contribution à la sécurité nutritionnelle compte tenu de sa richesse en protéines et en huile et des diverses possibilités de transformation qu’il offre. Le Soja est une plante importante pour le sol. Cependant, les défis à relever au niveau de la filière sont encore grands. « Je vous dirai qu’ au plan commercial, il y a encore un chemin à faire au niveau des organisations des producteurs. Il faut que les groupements s’organisent pour collectionner la production des acteurs. Cela permet de revoir la chaine commerciale ».

Mme Shadiya Alimatou Assouma, ministre de l’industrie et du commerce, prononçant au nom du gouvernement l’allocution du lancement de la campagne.

Procédant au lancement officiel de la campagne, la ministre de l’industrie et du commerce, Shadiya Alimatou Assouma laisse entendre que « cette édition est la première dans l’histoire de cette filière et revêt une importance capitale aux yeux des membres du gouvernement. Loin d’être une simple cérémonie, de réjouissance, elle marque le début d’une ère nouvelle, celle de l’accélération du développement de cette filière conformément au Programme d’Action du Gouvernement (PAG)». Elle fait savoir que « le Soja est une filière à haute valeur ajoutée qui occupe une place prépondérante dans les activités culturales, artisanales, industrielles et commerciales du Bénin. C’est ce qui témoigne de l’importance que le gouvernement a pour la promotion et le développement de la filière ». La ministre du commerce souligne que « au terme des travaux de la commission, les acteurs (Producteurs et industriels-exportateurs) ont proposé un prix plancher que le gouvernement a entériné. Il est de 175 FCFA / kg au producteur sur toute l’étendue du territoire national ». Elle n’a pas manqué de mettre en exergue quelques difficultés que connaît la filière. Il s’agit de l’inexistence d’une réglementation propre à la filière, la faible disponibilité des magasins de stockage des graines collectées, la porosité des frontières qui encourage la sortie frauduleuse par voies terrestres et l’invasion du marché par des commerçants non identifiés. Cette campagne lancée ce jeudi 26 novembre prend fin le 31 mai 2020. La ministre a profité pour annoncer que « le conseil des ministres du 24 décembre 2019 a autorisé la création d’un comité paritaire Etat- acteurs privé pour la gestion de la filière Soja. Elle réaffirme son engagement et celui de son collègue de l’agriculture à prendre toutes les dispositions pour exécuter cette instruction afin d’atteindre l’objectif d’une filière mieux organisée. 

 

 

Giscard Amoussou / Cell-com. Sojagnon-benin

Sojagnon: shaping the Beninese soy system to meet the challenges of an emerging market

[English] 

Abstract : Soybean value chains are an important means to supply the growing demand for protein in Africa and a source of income for farmers and processors. In Benin, the functioning of chains is however hindered by heterogeneous quality levels, the entrance of foreign traders, and a lack of support from the government and macro-level organizations. The local nongovernmental organization Sojagnon (the association of development of soybeans in Benin) has the mission to reorganize the Beninese soy system. It worked among others on the improvement of seed quality, the professionalization of farmers and processors, the development of a soybean value chain. In this case study, Patrice Sèwadé, Sojagnon’s chairman reflects on the interventions of the past years and wonders what the next actions should be. The case highlights the role of local entrepreneurs and organizations in the rapid transformation of the African agri-food environment. 

[Français]

Résumé : Les chaînes de valeur du soja sont un moyen important pour répondre à la demande croissante de protéines en Afrique et constituent une source de revenus pour les agriculteurs et les transformateurs. Toutefois, le fonctionnement des chaînes au Bénin est entravé par des niveaux de qualité différents, l’entrée sur le marché des commerçants étrangers et un manque de soutien de la part du gouvernement et des organisations au niveau macro. L’organisation non gouvernementale Sojagnon (l’association pour le développement du soja au Bénin) a pour mission de réorganiser la filière soja au Bénin. Il a notamment travaillé sur l’amélioration de la qualité des semences, la professionnalisation des agriculteurs et des transformateurs, le développement d’une chaîne de valeur du soja. Dans cette étude de cas, Patrice Sèwadé, président de Sojagnon, se penche sur les interventions des années précédentes et se demande quelles devraient être les prochaines actions. L’affaire met en lumière le rôle des entrepreneurs et des organisations locaux dans la transformation rapide de l’environnement agroalimentaire africain.

Authors : Mênouwesso Harold Hounhouigan, Ken M.G. Kounouewab, Connetie Ayesigac and
Paul T.M. Ingenbleekd

Source : https://www.wageningenacademic.com/doi/abs/10.22434/IFAMR2019.0026

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Session de coaching des acteurs PEA pour la mise en marché du soja, manioc et arachides des départements des Collines

La série de formation, de coaching et de facilitation entreprit par l’ONG SOJAGNON à l’endroit des acteurs agricoles du département des collines dans le cadre du programme Accès aux Marchés Agricoles (ACMA2) suit son cours. Après donc l’étape de Glazoué, c’est désormais le tour de Savalou et de Bantè d’accueillir depuis ce mercredi 21 août 2019, l’équipe de SOJAGNON qui cette fois-ci a connu un appui de taille. En effet, dans le cadre du partenariat SOJAGNON-IFDC sur le programme ACMA2, pour renforcer la capacité des acteurs sur les thématiques spécifiques, l’expert formateur et coach Monsieur Tokannou René est descendu sur le terrain pour apporter son expertise à relever les défis des acteurs agricoles. 

La présence de cette compétence rare aux côtés des techniciens sur le terrain les galvanise et faire de plus la satisfaction des acteurs bénéficiaires du programme ACMA2 en témoignage l’admiration et l’application soutenue de ces derniers. 

L’objectif de cette formation qui prend fin le samedi 24 juin 2019 est de former les Pôles d’Entreprises Agricoles (PEA) manioc, soja et arachide des localités de Savalou, Bantè et Ouessè sur (i) les techniques de négociation commerciale ; (ii) la contractualisation et commercialisation des produits ; (iii) les techniques de marketing des produits et (iv) les techniques de ventes groupées et les systèmes collectifs de mise en marché. A terme, elle doit permettre aux PEA de décrocher des contrats avec les gros acheteurs afin d’écouler leurs produits. 

Rappelons que le nombre total des membres des PEA à former sur les modules d’accès au marché dans ces trois communes avoisine 120, comprenant les hommes, les femmes et les jeunes.

ACMA 2: Les acteurs agricoles du département des collines formés sur l’accès au marché

Ce Lundi 19 Août 2019, a débuté dans la salle de conférence de l’Union Communale des Producteurs de Glazoué une formation de deux jours à l’attention des membres des Pôles d’Entreprises Agricoles (PEA) soja de Savé, Glazoué et Dassa. L’objectif est de former les acteurs concernés sur (i) les techniques de négociation commerciale ; (ii) la contractualisation et commercialisation des produits ; (iii) les techniques de marketing des produits et (iv) les techniques de ventes groupées et les systèmes collectifs de mise en marché. A terme, cette formation doit permettre aux PEA de décrocher des contrats avec les gros acheteurs afin d’écouler leurs produits. L’initiative vient à point nommé en ce sens que l’accès au marché des petits producteurs constitue une grande préoccupation pour les acteurs d’appui au développement agricole. La formation a été animée par M. Patrice SEWADE, M. Martin Agboton et Mme Georgina Houinsou et principalement en langues locales, notamment en Fon, Mahi et Idaatcha.

Après l’étape de Glazoué s’en suivra celle de Savalou, Ouessè où les PEA manioc, soja et arachide de ces différentes localités bénéficieront également de l’appui technique des experts de SOJAGNON. Le nombre total des membres des PEA à former sur les modules d’accès au marché dans ces trois communes avoisine 120, comprenant les hommes, les femmes et les jeunes. Des actions de coaching rapproché sont aussi engagées par les techniciens de SOJAGNON sur terrain.

Cette série de formations d’une durée de six (06) jours à l’endroit de 9 PEA Soja, Manioc et Arachide du département des collines, est réalisée par l’Association SOJAGNON dans le cadre de son partenariat avec l’IFDC à travers son programme Approche Communale pour le Marché Agricole (ACMA) phase 2, financé par l’ambassade du Royaume des Pays-Bas près le Bénin. 

Notons que le programme ACMA 2 dans sa mise en œuvre, vise à accroître les revenus agricoles des acteurs économiques à la base, et contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales du Bénin.

Plaidoyer du Réseau des ONG actives dans l’agriculture durable (Renova)

L’assemblée nationale sensible des préoccupations des acteurs

Le bureau national de Renova élargi à la coordination

départementale du Zou a été reçu ce 13 Août 2019 à 9 heures par la vice-présidente du bureau de l’Assemblée nationale, Honorable Mariam CHABI TALATA assisté par le Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée Monsieur Mathieu AHOUANSOU et de Madame KOUNDE Léyra Secrétaire Général Administratif Adjoint de l’Assemblée Nationale.

Le secteur agricole reste une préoccupation pour le gouvernement. Toute chose qui l’incite à solliciter l’accord du parlement pour la ratification de différents prêts pour le développement du secteur. Le dernier est l’accord de prêt pour la valorisation de la filière anacarde. Ce regard des politiques en direction du secteur agricole réjouit les acteurs qui à travers le Réseau des ONG actives dans l’agriculture durable (Renova) portent leurs doléances auprès du président du parlement afin de doter le secteur d’instruments constitutionnels permettant non seulement sa sécurisation mais aussi garantissant une sécurité alimentaire saine aux populations. C’est dans ce cadre qu’une délégation du bureau du Renova conduite par son coordonnateur, Patrice Sèwadé a été reçue ce mardi 13 Août 2019 par la vice-présidente de la huitième législature.

            

Précisant à l’entame que cette rencontre a été instruite par le président de l’Assemblée nationale afin de lui faire un compte rendu fidèle au regard de l’importance du sujet, le directeur de cabinet a invité la délégation à faire part à la vice-présidente, Mariam Chabi Talata de leurs préoccupations. Le président du réseau National des ONG actives dans l’agriculture durable a donc abordé point par point les préoccupations des organisations qui interviennent dans le secteur de l’agriculture. Mais avant toute chose, il a au nom des organisations présenté ses félicitations au président de l’Assemblée nationale et son bureau ainsi que la huitième législature qui reste un espoir pour le peuple. Ainsi, sensible à leur rôle premier dans le secteur, ces organisations se disent préoccuper de ce que le secteur soit doté d’une loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, le secteur agricole étant un secteur sensible dans la vie de l’individu, il n’est pas normal que cela soit dépourvu d’une loi d’orientation quitte à garantir à la population consommatrice sa survie en consommant les produits agricoles sains.

 

 

Un plaidoyer est donc fait afin que les parlementaires prennent en compte cette préoccupation qui concerne non seulement les producteurs mais aussi les consommateurs dont ils sont inclus. L’autre question importante dont a parlé le Président du réseau est relative à l’adoption d’une loi encadrant les interprofessionnels de chaque filière. Consciente que ces interprofessionnels jouent un rôle indispensable pour la promotion de l’agriculture et la valorisation des productions, la délégation veut éviter que les interprofessionnels soient victimes des volontés délibérées des gouvernants de mettre fin à leur organisation selon leur bon vouloir. Il cite l’exemple de l’AIC qui a été suspendue, il y a quelques années malgré son rôle plus qu’indispensable pour la promotion du secteur et des acteurs. Le coordonnateur du Renova a aussi souligné la nécessité de revoir à la hausse le budget alloué au secteur agricole qui constitue un maillon important dans la chaine de production de valeur. Il souhaite qu’un regard soit porté en direction du conseil agricole afin de faire bénéficier des fruits des recherches aux producteurs à la base qui parfois ne savent ni lire ni écrire en français mais qui bénéficient des formations en alphabétisation. Il faut noter que ces préoccupations portées devant le bureau de l’assemblée ne sont pas tombées dans les oreilles de sourd puisque la vice-présidente s’est dite sensible à ces questions d’intérêt national sur lesquelles il urge de se pencher. Elle a promis non seulement de rendre compte fidèlement au président mais aussi constituer un lobby auprès de ses pairs afin d’étudier ces lois qui dira-t-elle s’avèrent indispensables pour le secteur.

Giscard AMOUSSOU

COMMUNIQUÉ AFFAIRE FROMAGE DE SOJA AU BENIN

Chers amis et Partenaires de la filière soja,

Dans une publication sur les réseaux sociaux, un internaute écrivait ceci « je dois réussi, ma mission sanitaire, l’ONG SSF+ et son CIRMOC (Centre international de recherche des maladies organiques et cancéreuses Par Honorat Aguessi vient de prouver dans ses recherches sur la santé public par Monsieur AKINOCHO le président de cette structure ». Selon l’internaute la consommation du fromage de Soja n’est pas bon pour la santé. Il demande de cesser de consommer du fromage de soja qui pour lui est un véritable empoisonnement. Une véritable ignorance !

Après cette publication plusieurs de nos partenaires et amis de part le monde nous ont saisi et interpellé au sujet de cette affaire. Nous tenons donc à remercier chacun pour l’intérêt que vous avez pour le Soja et surtout le fromage qui n’est nullement et en aucun cas un danger pour la santé mais plutôt du bien pour la santé des consommateurs.

SOJAGNON, Leader du Consortium Soja du Benin composée des institutions de recherche nationales (FSA/UAC, INRAB, IITA, Bioversity International); institutions internationales de recherche (Wageningen Université des Pays-Bas et ISA-Lisboa de l’Université de Lisbonne au Portugal), des organisations nationales tels que FUPRO-Benin, le REDAD, Bénin, Agribusiness Incubation Hub (BAIH-Sarl) a fait des investigations pour avoir des éléments de preuves sur les résultats d’analyse de l’ONG et de son centre, les localités où les échantillons sont prélevés la fréquence de prélèvement des échantillons et la référence des laboratoires et leur expertises dans ce domaine, le nombre de publications scientifiques qui sont publiés  et qui prouvent que le fromage du soja est un poison. Malheureusement il n’y a aucun élément de preuve qui justifie leur assertion. En absence des réponses à ces différentes questions et préoccupations, nous avons compris qu’il s’agit d’une contre publicité à l’égard de la filière soja et contre ses acteurs et partenaires.

A SOJAGNON, nos projets ont permis aux institutions de recherche nationales et internationales de mettre au point des technologies innovantes de production des dérivées du soja. Ces produits dérivées du soja sont analysés tant dans les laboratoires nationaux que internationaux. Les résultats des travaux de recherche et les dérivés ont été présentés à des conférences/séminaires/ateliers internationaux. Une exposition des dérivées du soja a été exposé a Kigali au Rwanda en juillet 2016, à Cape Town en Afrique du Sud en octobre 2016, en Belgique à Bruxelles en juin 2017, à l’occasion de la journée Européenne de Développement au Bénin dans tous les marchés, aux foires et autres. Personne ne s’est jamais plaint de cette façon- là.

Je voudrais en tant que Président du Réseau des ONG actives dans l’agriculture durable (RENOVA) inviter les responsables de l’ONG SSF+ (si elle existait) à apporter des clarifications sur cette affaire et/ou apporter un démenti formel pour laver son honneur.

Pour le centre de recherche, il y aurait eu un démenti formel du Professeur Mansourou MOUDACHIROU. Il serait bon que le Professeur Aguessy prenne la parole pour arrêter cette intoxication qui se fait en son nom. Ou bien qu’on nous donne les references des publications qui ont prouvé ces maladies liées à la consummation du Tofu/fromage de soja.

Veuillez télécharger le Communiqué sur Affaire fromage de soja en PDF

Ensemble, protégeons la production locale;

Faisons confiance au travaux de la recherche;

Aimons nos mets locaux.

« Le soja est bon » @sojagnon

AVIS DE RECRUTEMENT

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Doyiwé (lentille de terre) sous financement de l’Organisation Néerlandaise pour la Recherche Scientifique (NWO-WOTRO), l’Association SOJAGNON en collaboration avec l’Université de Wageningen (WU) recrutent une dizaine d’Agents pour la collecte de données au niveau des producteurs de la lentille de terre des Pôles de Développement Agricole 4, 5 et 6. La finalité de cette mission est de mettre en place un arrangement institutionnel destiné à accroître l’offre de la lentille de terre au Bénin et dans la sous-région.

  1. Critères de sélection 
  • Etre de nationalité béninoise et âgé d’au moins 18 ans et 40 ans au plus;
  • Avoir au moins le niveau BAC+3 dans le domaine des sciences agronomiques;
  • Avoir participé à 2 ou 3 missions de collecte des données sur le terrain auprès des producteurs de préférence avec smartphone  ;
  • Disposer d’un smartphone ou d’une tablette
  • Etre disponible pendant les 8 jours de collecte de données ;
  • Maîtriser au moins l’une des langues locales suivantes : Mahi, Idaatcha et Fon.
  1. Dépôt des candidatures

Les personnes intéressées par le présent avis sont priées d’envoyer leur CV à l’adresse email : patrice.sewade@sojagnon-benin.org avec copie à agboton.martin@sojagnon-benin.org au plus tard le Mercredi 26 Juin à 18 h en mentionnant dans l’objet : «Candidature pour collecte de données». Les personnes retenues seront contactées par téléphone pour une formation le jeudi 27 Juin à 16h dans les locaux de l’Association SOJAGNON à Godomey-Togoudo, rue des 08 villa.

Cette mission de collecte de données avec les Chargés de Programme Diversification Agricole (CPDA) des ATDA démarre du Lundi 1er et se termine le Lundi 8 Juillet 2019. Cliquez sur Avis de recrutement Association SOJAGNON pour télécharger le fichier PDF

 

 

Le coordonnateur

Lagnon Patrice SEWADE

 

Formation des femmes transformatrices de Soja de la commune de OUESSE : un pari gagné pour le Conseil Communal

Les Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de Bénéfices (AGB) sont des indicateurs qui permettent l’épanouissement de la femme et participent à leur rayonnement financier dans le ménage.
C’est ainsi que Le Projet d’Education et de Formation Technique Professionnelle Agricole du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) piloté par l’ONG SOJAGNON a organisé une formation à l’endroit des femmes transformatrices de Soja de la commune de OUESSE. Pour le coordonnateur de l’ONG SOJAGNON, Monsieur Patrice SEWADE l’initiative a bénéficié de l’appui financier de la GIZ à travers le projet EFTPA dont Monsieur TOULASSI Samson est le coordonnateur et Madame KISSEZOUNON Mireille est la Conseillère Technique. Elle vise à renforcer les capacités de transformation de ces personnes vulnérables. Elles sont outillées sur les techniques de production de fromage amélioré et de brochette de Soja. Qui parle de production, doit réfléchir à comment écouler les produits. Sur ce, un module a porté sur les techniques de mise en marché des produits.
Lancée officiellement par le Maire de la Commune de Ouessè, le Docteur Ibidon Firmin AKPO, cette formation a démarré le lundi 27 mai 2019 et a pris fin ce jeudi 30 mai 2019. Elle a eu lieu à la mairie de Ouessè. Au total, vingt-neuf (29) femmes transformatrices ont pris part à cette formation.
L’autorité communale a exhorté les femmes à prêter une attention particulière aux différents modules et profiter de cette riche opportunité qu’a offert le gouvernement à travers le Ministère de l’agriculture à la commune de OUESSE.
Ces femmes sont désormais capables
de transformer le soja en fromage amélioré et la brochette de soja en respectant les bonnes pratiques d’hygiènes, d’apporter une valeur ajoutée qui va intéresser la clientèle et la recherche du marché d’écoulement.
Exprimant ses impressions, Madame Agnès DOSSOU, Présidente de l’Union Communale des Transformatrices du Soja a au nom des bénéficiaires remercié les responsables du Projet EFTPA/GIZ-PDDAA, et au Maire qui œuvre inlassablement pour l’amélioration des conditions de vie des femmes de la commune de OUESSE. Elle promet aux formateurs et au coordonnateur de SOJAGNON-ONG de faire un bon usage de tous les enseignements reçus.

Source: Service de Communication/ Mairie de Ouesse

Diffusion des technologies innovantes sur la transformation du Soja au Bénin : SOJAGNON en appui aux transformatrices du Soja des PDA 4 & 5 à travers le projet ProDES/PPAAO-FA

Le soja est une filière porteuse qui pourra contribuer à résoudre les problèmes d’alimentation et de nutrition des populations et surtout améliorer le revenu des femmes qui sont les plus actives dans le processus de transformation du soja. En dépit de l’importance des activités de transformation pour les femmes qui s’y adonnent. Les transformatrices restent confrontées à des contraintes liées aux faibles performances des technologies de transformation et à la faible qualité des produits mis sur le marché. Le projet de pré-vulgarisation de la technologie de stabilisation du lait de soja (ProDES) élaboré par l’ONG Sojagnon et financé par la Banque Mondiale à travers le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) du Programme Cadre d’appui à la Diversification Agricole (ProCAD) a pour but de former les groupements de femmes sur les technologies de production et de stabilisation du lait de soja et la production d’exhausteur de goût à base de soja. Dans le cadre de la mise en oeuvre de son premier volet, seront formées au total 120 femmes entrepreneuses sur les technologies de stabilisation du lait de soja. Les zones de formation retenues dans le cadre de ce projet sont les pôles de développement agricole (PDA) 4 et 5, plus précisément les communes de Savè, Glazoué, Zogbodomey et Bohicon. La cérémonie de lancement marquant le démarrage effectif des activités s’est tenu le lundi 11 mars 2019 dans les locaux de la mairie de Zogbodomey, en présence du Maire de la commune David Towèdjè, et des transformatrices du soja des communes de Savè, Glazoué, Zogbodomey et Bohicon. Elle a été notamment marqué par la remise officielle de matériels aux différents groupements bénéficiaires des formations.

La valeur total des lots de matériels remis aux groupements de femmes transformatrices de soja est estimée à dix millions (10.000.000) FCFA.  Pour le coordonnateur de l’ONG Sojagnon, Patrice Sewadé « Notre ambition est d’impacter davantage un nombre important de transformatrices pour le lait, mais aussi pour le Dadonu de soja (bouillon d’assaisonnement à base du soja) et de faire des groupements de transformation de véritables entreprises créatrices de richesse ».

Selon toujours ses propos, la conservation à température ambiante du lait de soja pour plus d’une journée, était un véritable casse-tête pour les femmes transformatrices. Aujourd’hui, grâce à la recherche, ce lait peut se conserver à température ambiante pendant au moins 06 mois, avec une amélioration du rendement passant de 8L/Kg à 12L/Kg. Cette avancée contribuera sans nul doute à l’accroissement du niveau de transformation locale du soja et à la libération de son potentiel, et ceci à la grande satisfaction des transformatrices, des consommateurs et de la population Béninoise toute entière. Aussi va-t-il ajouter que la recherche est arrivée à identifier les variétés de soja capables de produire de meilleurs rendements pour les dérivés de soja, particulièrement le lait et afitin. Désormais, les femmes peuvent utiliser les variétés TGX-1987-10F et Jenguma pour la production du lait et les variétés TGx 1910-14F et TGx 1740-2F pour la production de Afitin/Dadonu.

Une bonne nouvelle donc pour les femmes qui par la voix de leur porte-parole Elise Cica Sondjo, ont exprimé leur gratitude et leur engagement à utiliser à bon escient tous les outils et techniques modernes de transformation du soja. Le maire de la Zogbodomey David Towèdjè, a lui aussi félicité l’ONG et invité les bénéficiaires à honorer leur engagement afin de permettre à l’ONG de pérenniser cette initiative.

Emission plateau-télé sur Golfe TV

Le samedi 9 mars 2019, de 10h à 11h30, je suis l’invité d’une émission plateau-télé sur Golfe TV. Je serai avec Dr Adjovi Ahoyo Nestor, Directeur Scientifique et Directeur Général Adjoint de l’INRAB. L’émission sera en direct et abordera probablement les questions suivantes: 1- Contexte et justification de la dynamisation du SNRA, 2- Résultats des différents ateliers du processus 3-Comment la Recherche Agricole peut-elle accompagner les réformes dans le secteur agricole 4- Résultats phare Obtenu par le recherche pour booster le développement des CVA, etc.. La tâche est immense mais pas impossible. Soyez câblé, priez pour nous pour que nous soyons plus éclairés pour révéler les acquis de la recherche agricole au service du développement au Bénin. REDAD, soyons tous durable, Lagnon Patrice SEWADE, @redadbenin.

Formation et renforcement de capacité des acteurs du secteur semencier au Bénin

Il s’est tenu ce vendredi 22 février 2019, un atelier de formation et de renforcement de capacités des entreprises semencières du Bénin.

C’est la salle de conférence de l’Association SOJAGNON qui a servi de cadre à cette séance qui a réuni plus d’une quinzaine d’acteurs du système semencier au Bénin. Les entreprises semencières représentées sont: BorgAli Sarl (N’Dali), JINUKUJA Sarl, SIMAGRO Sarl (Savalou), ASSOCIATION BENIN SOJA (ABS-Parakou), FEDERATION NATIONAL DES SEMENCIERS DU BENIN(FNPS-Bohicon), BENIN AGRIBUSINESS INCUBATION HUB (BAIH Sarl) Ouegbo- Calavi, et les partenaires tels que la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA-UAC), IITA-Benin. Cet atelier fait suite à une série d’action exécutée dans le cadre du projet Semence Soja (ProSeSS) coordonné par l’Association SOJAGNON et vise à sélectionner les entreprises semencières du soja, recenser leurs besoins en matière de renforcement de capacité et leur donner d’appui sur: (1) les techniques de production des semences du soja, les techniques de marketing/commercialisation du soja et les techniques de gestion des entreprises semencières. Monsieur Mathieu Ayenan, Chercheur- spécialiste des aspects semenciers à SOJAGNON et Marting S. Agboton, spécialiste en économie de développement, ont assuré la formation. Le projet ProSeSS est financé par le Royaume des Pays-bas à travers le projet ARF de NWO/WOTRO the Netherlands.

Vous trouverez ci-dessous

 

PROJET SOJA AFITIN MILK (ProSAM) / RAPPORT DE L’ATELIER DE CLOTURE

Dans le cadre de la seconde phase du PAEPARD, la Commission Européenne (CE) a
octroyé une subvention au FARA sous le contrat de subvention DCI FOOD/2013/308-
657 (dénommé « Contrat de subvention PAEPARD II – CRF ») pour quatre (04) ans.
Une partie de ce financement a été utilisé pour établir des mécanismes de financement
ad’hoc, notamment un Fonds Compétitif de Recherche (CRF) et un Fonds d’Incitation
(IF). A travers ces fonds, dix-neuf (19) consortium multi-acteurs et cinq (05) Processus
Guidés par les Utilisateurs (PGU) sélectionnés par PAEPARD en 2010 et 2011. Grâce à
ce financement, PAEPARD a renforcé les capacités des consortia les plus prometteurs
afin qu’ils élaborent et mettent en oeuvre des projets de recherche agricole axée sur
la demande à travers un partenariat multi-acteurs (partenaires africains et européens
; chercheurs et non practitionneurs). L’appel à propositions de projets innovants au
profit des consortia et des PGU lancé par le PAEPARD a permis au Consortium Soja
du Bénin (CSB) d’obtenir un financement de 275 000 euros pour la réalisation du
Projet Soja Afitin-Milk (ProSAM). Le thème de ce projet est « amélioration des
technologies de transformation du soja en afitin et en lait au sud et au centre du
Bénin ».
ProSAM est un projet de recherche agricole pour le développement qui est mis en
oeuvre par six (06) partenaires que sont : le Laboratoire de Sciences des Aliments de
la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC/FSA/
LSA), le Programme de Technologie Agricole et Alimentaire de l’Institut National des
Recherches Agricoles du Bénin (PTAA/INRAB), le département Food Quality and
Design de l’Université de Wageningen (WU/FQD), l’Institut Supérieur d’Agronomie
de l’Université de Lisbonne (ISA-ULisboa) du Portugal, la Fédération des Unions des
Producteurs du Bénin (FUPRO) et l’Association SOJAGNON. D’une durée de 36
mois, ce projet a été financé à hauteur de 90% par l’Union Européenne (UE) à travers
le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA) et de 10% par les partenaires
eux-mêmes. Son lancement officiel a eu lieu le 29 Octobre 2014 à l’INFOSEC de
Cotonou, Bénin. Il vise une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle des
populations les plus pauvres à travers l’amélioration des technologies de production
des produits à base de soja, notamment le lait et «afitin» qui constituent d’importantes
sources de protéines et de revenus pour lesdites populations.

Pour plus d’information veuillez télécharger le rapport RAPPORT DE L’ATELIER DE CLOTURE

ProSAM, Projet Soja Afitin Milk en chiffre.

Le ProSAM, Projet Soja Afitin Milk se résume comme suit : 8 études de base , 6 publications scientifiques, 7 étudiants masters formés dans le cadre du projet, 2 technologies innovantes développées: lait stabilisé de soja, afitin de soja. 488 femmes transformatrices de soja formées…..

Publications

Titre de l’article : Succès et défis pour faire face aux contraintes de la transformation du soja grâce à la plates-formes d’innovation multipartites dans la recherche agricole pour le développement: une preuve du Consortium Soja au Bénin

Ce document examine le rôle du Consortium Soja du Bénin (CSB) dans la résolution des problèmes
contraintes liées aux chaînes de valeur du soja au Bénin. La méthodologie appliquée consistait
recherche documentaire, observation, discussions de groupe avec deux coopératives de femmes soja,
visites sur le terrain, entretien avec les membres du consortium et atelier d’évaluation avec 13
partenaires impliqués dans les projets «Project Soy Afitin et Milk» ProSAM (avec un soutien financier).
de la direction générale de la coopération internationale de la Commission européenne
Développement par le biais du Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) / Plate-forme de
Partenariats afro-européens pour la recherche agricole pour le développement (PAEPARD) ».
Le CSB est une plateforme d’innovation multi-acteurs dynamique initiée en 2011 pour améliorer
filières soja au Bénin. Ce document portait sur la mise en œuvre de ProSAM, l’un des principaux
Projets CSB, qui visent à augmenter les revenus des ménages grâce à une chaîne alimentaire améliorée
produits dérivés du soja (lait et lait). La durée de vie améliorée du lait de soja d’un
six mois et la formulation d’un exhausteur de goût à base de soja, le «Dadonu»,
deux résultats de la collaboration entre les partenaires CSB. L’engagement de chaque partenaire
participer au processus de co-création de l’innovation et de la connaissance, à la bonne coordination
mécanisme, la facilitation interne, la communication interne et externe efficace
contribué à ces réalisations et à la mise en œuvre globale réussie des
projet. En outre, la nature dynamique du consortium, notamment pour identifier
partenaires stratégiques pour développer des projets a produit des résultats significatifs compte tenu de la taille
des ressources mobilisées pour la mise en œuvre d’autres projets. Autre multi-dépositaire
les plates-formes peuvent capitaliser sur ces expériences pour générer efficacement des innovations et
s’attaquer efficacement aux contraintes du secteur agricole.

Pour plus d’information sur l’article, veuillez cliquez pour télécharger

bouillon Assaisonnement : valeur ajoutée au soja

Le Laboratoire des Sciences des Aliments (LSA) du D. Joseph Hounhouigan Professeur, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi (FSA / UAC un à Saclo réalisé Dans la commune de Bohicon la formation des femmes productrices d’afitin de la production d’un bouillon d’assaisonnement de la base à de Dénommé Soja «Dadonu». formation This is sous la supervision déroulée du Joseph D. Professeur Hounhouigan et par le Dr Ir faciliter Yann Madode, adjoint à la FSA / UAC.
Il s’agit d’une activité du Projet Soja afitin Lait (ProSAM) sous financement de l’Union Européenne (UE) à travers la Plateforme pour un partenariat Afrique Europe pour Développement et la Recherche Agricole (PAERPARD) , programme du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA). Il est coordonné par SOJAGNON-ONG pour une durée de trois ans de 2014-2017 et est actuellement dans uen phase d’extension d’un an (2018). Le Projet  vise l’amelioration de la Technologie de production des Produits de base de soja (et afitin lait) Qui constituant la source de juin importantes populations de verser Revenus CERTAINES Pauvres.

la Formation a mobilisé  27 participants dont 21 femmes provenant des institutions au partenaires au projet (FSA / UAC, INRAB, FUPRO, SOJAGNON-ONG) et les Transformatrices de Zogbodomey, de Lissazoumè et de Saclo.

Visite officielle du Directeur Exécutif de FARA

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Soja Afitin-Milk (ProSAM),
Compétitif Recherche Funds (CRF-Bénin), les membres du consortium soja du Bénin et les parties prenantes ont reçu le Dr Yemi Akinbamijo, Directeur Exécutif du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA). L’objectif de sa mission était de :

  1. visiter les femmes transformatrices du soja en lait et afitin de Zogbodomey ;
  2. échanger avec les groupements femmes transformatrices sur leurs implications dans les activités de recherches et de développement;
  3. discuter avec les femmes sur la transformation de leurs conditions de vie par l’intervention de PAEPARD
  4. apprécier leur implication dans les travaux de recherches et les résultats obtenus

1-VISITE DES FEMMES TRANSFORMATRICES DU SOJA EN LAIT ET AFITIN DE ZOGBODOMEY

Le lundi 15 aout 2016, le Directeur Exécutif de FARA a été reçu par une dizaine de groupement de femmes transformatrices du soja en différents produits dérivés à l’Union Communale des Producteurs de Zogbodomey. Cette union regroupe plus de 1300 producteurs et transformatrices régulièrement enregistrés et est membre de la Fédération des Unions des Producteurs du Bénin (FUPRO Bénin). L’association SOJAGNON du Bénin, structure coordonnatrice du CRF-Bénin, et ses partenaires tels que la Fédération des Unions des producteurs du Bénin, l’Institut Nationale de Recherche Agricole du Bénin, la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, l’Université de Wageningen au Pays-Bas et l’Université de Lisbonne (ISA-Lisboa) du Portugal, avaient engagés des actions d’amélioration des technologies de transformation du soja en lait et en afitin depuis le
démarrage du projet en octobre 2014.

Le but visé par le projet est d’aider les associations de femmes de cinq municipalités du Bénin à s’approprier les technologies de lait et afitin stabilisé d’une part, de les incuber à devenir les femmes entrepreneurs à travers les business plan bancables d’autre part. A travers le ProSAM, les femmes transformatrices de soja de Zogbodomey ont acquis de l’expertise pour améliorer leurs techniques de production de plusieurs dérivés de soja. Il s’agit de : fromage, farine, gâteaux, brochette et biscuit de soja.

La collaboration des producteurs, transformatrices du soja avec les institutions de recherches africaines et européennes dans le cadre du PAEPARD a permis de mettre au point plusieurs technologies innovantes dans la transformation du soja en afitin amélioré (exhausteur de gout) et en
lait stabilisé (durée de conservation de 1 jour à 6mois). Tous ces produits innovants ont été présentés au Dr Yemi Akinbamijo, Directeur Exécutif du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), institution coordonnatrice de PAEPARD sous le financement de l’Union Européenne (UE).

Un historique a été fait sur les pratiques et technologies anciennement utilisées par les femmes transformatrices de Zogbodomey d’une part et une démonstration avec les équipements et matériels mise au point et les techniques améliorées de transformation du lait et du afitin de soja ont été présentées par Mme Elise SONDJO HOUESSOUKPE, la présidente du groupe des femmes transformatrices de Zogbodomey. Elle a profité de l’occasion pour demander au Directeur Exécutif les appuis complémentaires pour renforcer
leurs unités de production en tant qu’entité agri business formée par Africain Agribusiness Incubation Network (AAIN) sous la facilitation de Benin Agribusiness Incubation Hub (BAIH-Sarl). Toutefois, elle reste consciente que des efforts devront être faits dans leur rang afin de maintenir la confiance des partenaires. Nous sommes de Zogbodomey ; la première lettre de l’appellation de notre commune commence par ‘’Z’’, nous n’allons pas accepter être derniers, nous travaillerons à renverser la tendance pour être la tête, donc leaders dans le sous-secteur de la transformation du soja au bénin.

L’activisme du projet ProSAM avec les partenaires

Mr Patrice SEWADE, coordonnateur du CRF Bénin- projet Soja Afitin-Milk (ProSAM) a saisi l’occasion pour exposer et expliquer ses interventions aux cotés des transformatrices du soja,
partie prenante du projet. A en croire le coordonnateur, le projet travaille à l’amélioration des technologies de stabilisation du lait de soja et sur l’exhausteur de goût (afitin à base du soja). Travaillant dans une bonne synergie avec les six partenaires du projet, il s’est réjoui de ce qu’aujourd’hui, le lait du soja est stabilisé pour une durée de six mois.
Le Coordonateur de l’Association pour le Développement du soja au Bénin (ONG SOJAGNON), n’a pas manqué de saluer l’appui de PAEPARD et ses partenaires, le directeur exécutif de FARA en particulier. Le Dr Yann MADODE, Enseignant-Chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) a présenté à l’occasion de la foire d’exposition des produits, le rôle de l’université dans le projet de recherche avec les femmes de Zogbodomey.
Il ressort de son intervention que tout au long du projet, la FSA a travaillé à améliorer les étapes de transformation du soja. L’apport de la FSA vient pour aider à améliorer la technologie de transformation du soja en afitin et mettre au point un autre produit de soja (exhausteur de goût). « Nous sommes à l’étape de bouillon d’assaisonnement acceptable », rassure le représentant de la FSA. Intervenant dans le volet de transformation du soja en lait, l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) s’est dit satisfait des résultats déjà enregistrés. A en croire le chercheur de l’INRAB, Pélagie AGBOBATINKPO VODOUHE, la transformation du soja en lait se fait avec beaucoup de soins en raison de sa destination.

Nécessité de débouchés, le prochain défi

Après une écoute attentive des résultats enregistrés par les femmes transformatrices du soja de Zogbodomey, le directeur exécutif du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), Dr Yemi Akinbamijo, a exprimé sa satisfaction suite aux avancées enregistrées. Des exposés, il dit avoir retenu que c’est une réussite pour les femmes transformatrices de Zogbodomey. Mais le plus important reste pour lui, la transformation de la vie des femmes.
Un bon positionnement des sous-produits du projet doit être fait sur les marchés, boutiques, supermarchés, restaurants, afin d’intégrer dans le concept des populations la consommation des produits locaux (résultats du projet de recherche) et d’améliorer le revenu des transformatrices. « Il n’est pas concevable que l’on continue de consommer depuis plus de 50 ans du lait récolté il y a 4 ans importé de plus de 6000 km. Le lait produit à Zogbodomey est de même qualité que celui importé de l’Amérique, de l’Asie et de l’Europe ». Le but du projet est de participer à la transformation des acteurs parties prenantes.

2- REUNION DE SYNTHESE AVEC LES LEADERS DES INSTITUTIONS PARTENAIRES AU PROJET PROSAM
Après la visite de terrain, Dr Yemi Akinbamijo,Directeur Exécutif de FARA a eu une séance d’échange avec les responsables des structures partenaires du projet ProSAM. A cette occasion, les leaders des institutions membres du consortium ont présentés leurs institutions et leurs implications dans la mise en œuvre du CRF-Bénin.

Il a été aussi présenté au Directeur Exécutif de FARA la structure de gouvernance du consortium du Bénin, la gestion administrative et financière de ProSAM et les relations de collaboration entre les partenaires impliqués dans la gestion du projet (chercheurs, non-chercheurs, africains et européens).
Dans sa prise de parole, Dr Yemi Akinbamijo a indiqué qu’il y a de bonnes compétences dans cette équipe du Bénin et que les résultats vus à Zogbodomey et présentés à nouveau par les scientifiques ne devraient pas s’arrêter là. Il devrait se poursuivre pour arriver à la transformation des conditions de vie des acteurs parties prenantes du projet. Les technologies innovantes développées plus la mentalité de création de richesse doivent nous amener à dépasser les résultats inscrits au niveau de PAEPARD pour le projet.

« Les femmes que j’ai visité hier 15 août 2016 à Zogbodomey ont besoin de notre orientation pour réellement atteindre l’objectif de la transformation de leur vie. Car « Poverty is not our property. We have to help ourselves. Mon conseil pour SOJAGNON est d’évoluer plus vers une plateforme d’innovation avec l’intégration des décideurs politique dans votre groupe. Je salue la gouvernance au niveau de votre projet, félicite les partenaires pour leur engagement, j’encourage les femmes de Zogbodomey, acteurs et parties prenantes du projet et je remercie Mr Patrice SEWADE et son équipe pour l’accueil réservé, la mobilisation des partenaires pour la réussite de ma visite du projet. Nous allons au niveau de FARA, continuer par vous appuyer, vous soutenir et vous accompagner pour atteindre les objectifs du développement. » Dr Y. Akinbamijo